mercredi 22 octobre 2025

Une petite dernière avant la tempête

La tempête Benjamin annoncée pour la soirée, alors que j'avais pratiquement tout l'après-midi, j'avais résolu d'aller pêcher dès que possible. Hélas, impératifs professionnels et démarches impromptues se sont fielleusement ligués pour m'empêcher d'aller pêcher où et quand je l'avais prévu initialement. C'est sur un spot plus proche que je finis par atterrir sauf que deux pêcheurs au feeder et un aux vifs squattent la bordure que je visais. Damned. Obligé de sociabiliser un brin, j'opte pour une approche mielleuse, hypocrite, bref diplomatique comme jamais pour gratter quelques mètres de spot. Le vifeur, rougeaud, atrabilaire et peu amène de par le fait me dit qu'il n'a rien pris depuis le matin. Mazette quelle endurance. Il est déjà 15 heures, il faut en vouloir comme une bête. J'en conclue donc que tout au constat de son échec, il me laisse tacitement le droit de mettre quelques coups d'AR-S juste avant le remous prometteur où il laisse mariner ses gardons aphasiques depuis l'aube. Premier lancer, dérive parfaite, la cuillère arrive au ras de la berge en aval...Paf !!!

Ah ben ça. Premier lancer, premier poisson, si l'on en croit la superstition, c'est fini pour la session. Bon, allez, on relance dans la même zone et re-Paf !!! Je jette en loucedé un coup d'oeil à mon voisin et là, je sens toute l'étendue d'un sentiment trouble traverser ses yeux chassieux. Colère, jalousie, comme une putain de grosse envie de meurtre ? Un peu de tout ça, j'imagine. Du coup, craignant d'avoir heurtée la sensibilité de l'indigène, je joue la désescalade. Troisième lancer, rien, ouf. Quatrième, tiens, un timide suivi de chevesne. Attention, voilà le cinquième, plouf, dérive et...

Zou !!! Un troisième pour la route !!! Là, je sens que je commence à abuser et me décide à changer de coin en remontant le parcours. Erreur fatale. Je ne réussis qu'à faire fuir un aspe grâce à mon approche pachydermique avant d'être contraint et forcé de rentrer prématurément à l'arrivée conjointe de la pluie intense et de la bourrasque.

Un triplé de chevesnes en quelques minutes puis rien de chez rien, on peut décemment parler de sortie contrastée, non ?

 


 

mardi 21 octobre 2025

Retour timide

Finalement, j'ai eu raison de sortir dimanche soir car l'arpès-midi du lundi s'est avérée tempétueuse en diable. Agrémentée d'averses à faire pâlir le plus water-proof des pinseurs ligériens, me suis-je volontiers laissé dire. Mais comme je suis, les médecins sont formels, un monomaniaque du Rapala tout terrain, il me fallait de nouveau mettre la bredouille au défi de me faire rendre gorge.

Entre la flemme d'aller faire le plein, celle d'enquiller les kilomètres et l'autre, non des moindres, de réfléchir à un spot nouveau, j'opte pour la facilité la plus débilitante et retourne donc exactement où j'ai pêché dimanche soir. Les conditions sont un peu différentes, un peu plus d'eau, un peu moins de pluie...



Mais les bass sont toujours en vadrouille et j'en prends deux assez vite, ce qui a le don de me rassurer sur mes capacités halieutiques. Oui, je sais, à mon âge, il ne me faut pas grand chose. Je dois aussi préciser que j'ai une fois de plus embarqué le combo XUL tant je déborde d'ambition. On ne se refait pas.
 

Dans la continuité de ce somptueux doublé, si si j'insiste, le doute s'immisce. Pas une touche pendant un bon moment. Je tente donc l'option leurre souple entre les herbiers. Bon, techniquement c'est un poisson, je pense que ça compte.


Hélas, c'est un feu de paille et la sortie retombe dans le marasme. Un peu perplexe, je tente donc de changer d'options en alternant les leurres souples. Je vais jusqu'à ressortir un leurre odoriférant de manière démoniaque et que je n'avais plus utilisé avec succès depuis quatre ans et un carton de chevesnes dans l'Yvette sous une averse de neige fondue du plus bel effet. Il renoue immédiatement avec la réussite en me ramenant un troisième bass d'une taille (très) relativement respectable.
 

Le vent revient en mode sournois et sur un lancer trop appuyé, je perds après accrochage une de mes AR-S Blux en deux grammes. Le drame. Seule la pensée émue de la mise en détention du Parrain de Neuilly me sauve à cet instant précis d'une dépression nerveuse express. On a le Schadenfreude qu'on peut !!!
 


Heureusement, il me reste deux de ces merveilles de précision. L'une des deux va me permettre de clore la sesssion par plusieurs poissons alors que ça ne partait pas gagnant, cette affaire.


Malgré tous mes efforts et plusieurs suivis pourtant agressifs, je n'ai pas été capable de prendre la moindre perche aujourd'hui. Elles sont là, elles sont actives mais je n'ai pas trouvé LE truc du jour, sans compter que je n'ai pas pris le temps de chercher à pêcher ailleurs que sur le spot de départ que j'ai squatté sans vergogne toute l'après-midi.



Hélas, juste avant de partir, rebelote, je perds mon AR-S sur un obstacle immergé d'une traîtrise digne d'un député socialiste. Double drame donc. Ce soir, je vais donc consacrer un bout de ma soirée à la recherche et à l'achat des remplaçantes. Aliexpress, me voilà !!!
 

 

dimanche 19 octobre 2025

Sortie dominicale à l'arrache

Sincèrement, j'avais fait une croix sur les opportunités de sortir sous la pluie traquer avec une obstination des plus suspectes les derniers alevins du secteur à ne pas avoir eu à subir un piercing administré par mes soins diligents. Mais un retour de ripaille plus tôt qu'il était prévu, le besoin de digérer au grand air quelques abus de plats épicés m'ont conduit à renfiler mes waders PVC dégageant une odeur douteuse et à sortir mon combo XUL. Je pensais l'avoir remisé pour l'hiver mais bon, que voulez-vous... Mes débuts sont laborieux, il pleut et je ne vois pas un seul poisson avant que par miracle, le plus petit bass de l'année ne me sauve généreusement de la bredouille !!!

On a connu débuts plus prometteurs, certes, je dois humblement le concéder. J'insiste avec une louable ferveur au shad de très petite taille sans rencontrer le moindre succès. Je finis donc par changer de méthode. C'est le retour de l'AR-S en deux grammes qui va sauver la situation jusqu'ici plutôt mal barrée. En lançant plus loin au milieu des feuilles mortes dérivant en surface, un chevesne se laisse berner !!!

Quelques minutes plus tard, avec la même cuillère, ça tape encore. Sauf que le client est beaucoup plus sérieux. Fort heureusement, je n'ai pas fait l'économie du port de l'épuisette. Après un combat musclé, le pépère est pris. Pas mal du tout pour le combo XUL !!! Un bass de 45 centimètres, ça débride le matos.


J'ai à peine le temps de me remettre de mes émotions que je prends un autre bass puis en décroche un de la même taille. Ce qu'il ne fallait manifestement pas faire car l'eau est super claire et les niveaux extrêmement bas. La décroche du dernier poisson a calmé tout le monde. Plus rien ne mord sur le spot.


Je dois attendre 20 bonnes minutes pour reprendre un chevesne en me décalant légèrement en amont du parcours. Je pêche depuis une heure, il m'en reste une autre avant la fatidique heure légale mais le rythme des touches a sévèrement plongé. Heureusement la pluie s'est un peu calmée, c'est déjà ça de gagné.



Après quelques essais de leurres bricolés, sans succès, je repasse à l'AR-S et, ô miracle, je prends une perche d'une taille peu en rapport avec mes ambitions mais bon, pour cette fois, on laisse passer.



Je reste encore un bon quart d'heure en espérant prendre encore un joli poisson dans le soir naissant mais au final, seul un nouveau chevesne validera mon changement de coloris d'AR-S. 



Pour une sortie largement improvisée et surtout de proximité, ça va, je ne m'en sors pas trop mal. Aucune activité visible, une baisse des températures assez sensible et une rivière quasiment stagnante malgré la pluie, je ne partais pas vainqueur non plus. Cependant, je crois qu'il est temps de muscler un peu la pratique. Peut-être même vais-je sortir quelques leurres plus gros cette semaine, tiens...
 
 


vendredi 17 octobre 2025

XUL en Loire

Vendredi après-midi, par une chance incroyable, j'ai du temps pour pousser mon bolide, signe extérieur de mon fastueux train de vie interrogeant les contrôleurs fiscaux depuis fort longtemps, jusqu'aux berges d'un fleuve qui coule dans le coin. Entendons-nous bien, hein, je n'ai pris que le combo XUL car je n'ai pas envie d'affronter le fleuve dans toute sa force. Rendez-vous est donc fixé sur un bras secondaire afin d'y traquer en finesse les éventuels spécimens s'y promenant. En fait de spécimens, ouille, c'est le désert total.

Il a fait 4 degrés la nuit dernière, le spot est vide de chez vide. Damnitude. Je rebrousse donc chemin, flippant par avance d'avoir à gérer dans l'urgence le choix cornélien d'un nouveau point de chute alors que l'après-midi est bien entamé. Heureusement, dans un sursaut de lucidité, j'essaye un petit amorti avec un peu plus d'eau et youpi youkaida tralalalalalère... Une perchette s'accroche à ma cuillère !!!

J'en prends comme ça quelques unes avant que le filon s'épuise. La marée commence à monter, le courant s'accélère mais je ne vois toujours rien venir et maintenant, le spot de secours, c'est mort, je n'ai plus le temps de bouger. Argh. Je suis prêt à renoncer et à rentrer vaincu quand je vois, juste à mes pieds, passer et repasser UN chevesne. Bon sang de bois. Vite, un changement de leurre s'impose. Retour au shad de 3 centimètres, posé velouté entre deux feuilles mortes à la dérive et hop !!!


Aaaaaaah enfin !!! Je suis à ce moment gonflé d'une outrecuidance quasiment pascalpraudienne, convaincu d'avoir trouvé le pattern. Boulard de compétition. Métaphoriquement, inutile de préciser qu'à l'instant T, je n'attache plus mes écrevisses avec des Frolics, les amis !!!

Pendant une demi-heure, c'est touche sur touche au Shad de 3 centimètres sauf qu'avec le tapis de feuilles mortes qui dérive en surface, un lancer sur deux finit sur l'une d'elles. Je me sers un moment de l'épuisette pour garder les chevesnes, histoire qu'ils ne fassent pas fuir les autres mais la marée montant toujours, une partie d'entre-eux se taille dans mon dos. L'eau froide a finalement eu raison de ma motivation. J'ai interrompu là la session, préférant rentrer tranquillement plutôt que de me fatiguer pour rien.

 


 


jeudi 16 octobre 2025

Pinsage de proximité, la suite

Et nous revoici partis pour une énième escapade bucolique sur les bords d'un affluent de la Loire que nous connaissons bien !!! Il n'a pas plu depuis des semaines, le niveau de la rivière est donc d'une telle bassesse qu'il pourrait sans aucun effort participer à une émission de débat sur Cnews, voire finir éditorialiste au Point. Afin de changer ma routine, j'ai décidé de changer un peu de secteurs. On ne sait jamais, un Eldorado du Pin's glouton reste peut-être à découvrir ?

En fait, je suis navré mais ce site merveilleux où les perchettes se prennent par deux, il n'existait que dans mes fantasmes les plus fous. Là aussi, il faut suer sang et eau pour ramasser quelques pin's rétifs. Encore une fois, le shad de 3 centimètres est retourné au charbon pour me sortir d'un mauvais pas en devenir.


Tiens, pour l'occasion, j'ai aussi ressorti la Très Sainte Relique, le Grass Minnow Ecogear. Il ne m'en reste plus que trois dans le paquet. La fin de règne s'annonce imminente. Cela dit, cela fait bien 15 ans que je les trimballe, les petits machins. Il fallait bien un jour que le gisement s'épuise.

Du soleil, du pin's, bon, on peut bien surmonter quelques rafales de vent fort dommageables, non ? Le seul truc vraiment galère reste la clarté de l'eau. Les poissons me voient arriver à 10 kilomètres et j'enchaîne les suivis timides se concluant par des refus nets et sans bavure de la part de chevesnes chipoteurs. Il n'y a que des perchettes pour se laisser un peu aller.



Devant les difficultés à pêcher correctement au leurre souple, je tente le Tiny Fry 38. Sans trop de succès, hélas, puisque je ne prends qu'un petit chevesne sur un secteur pourtant bien fourni d'ordinaire. Gasp. C'est plutôt mal barré.



Un peu en amont, je reprends un petit chevesne à l'AR-S. Ce sera tout malheureusement car le secteur est quasiment à sec. Rien n'y bouge, c'est pas le bon moment pour espérer y cartonner, loin de là même...



Finalement, en dandinant un simili Fat Swing Impact de petite taille depuis un pont, je prends le plus beau chevesne de la sortie alors que je n'avais plus que cinq minutes de libres avant de partir gagner de quoi rester digne et propre en attendant le prochain vote du budget.



Bon, on ne va pas parler d'échec à proprement parler mais on dira plutôt que ça n'a pas aussi bien fonctionné que je l'escomptais au départ, engoncé que j'étais dans un optimisme primesautier peu en accord avec les réalités hydrographiques, vindiou de vindiou !!!

 


 

mercredi 15 octobre 2025

Massacre en Loire

Mercredi sonne comme une parenthèse enchantée dans la litanie de ma semaine ordinaire. Pensez donc ! J'ai mon après-midi complète. Que demande le peuple franchement à part transformer Olivier Faure en piñata ? Pour l'heure, j'en ai profité pour quitter la routine. Direction les berges de Loire, histoire de faire fructifier un peu cet été indien. Le vent est toujours bien installé au nord-est, l'eau toujours claire, nickel.

Inutile de faire durer le suspense, ça a été l'orgie. Bon, je n'ai pris que des chevesnes et encore, pas des monstres mais les touches en série, ça redonne le moral. Sans trop de surprise, c'est une AR-S Blux qui a pris les 3/4 des poissons. Seul changement, le poids car c'était une 3,5 grammes palette dorée, corps noir avec pointe de chartreuse.


Il fallait bien ça pour déjouer les pièges du vent et du courant. J'ai bien évidemment essayé d'autres leurres. Mais il y en avait un qui surclassait tous les autres. Ce qui en dit long sur les qualités de l'engin quand on connait le taux de fréquentation de ce style de poste.
 

Il y a eu des moments où j'ai pratiquement pêché à poste fixe, enchaînant même six poissons sans bouger une botte. Une fois que j'ai eu repéré les tenues de ces petits goinfres, c'était de la cueillette plus que de la pêche. Une seule chose à prendre en compte : l'ombre projetée sur l'eau, garantie de faire fuir la troupe.



Une fois n'est pas coutume, j'ai eu l'impression fugace d'être revenu 15 ans en arrière, revivant par procuration les journées fastes des automnes perdus quand j'empilais les poissons à l'ondulante coréenne discount. Comme le temps passe...


Si l'AR-S, une fois encore, a démontré son efficacité légendaire, que dire de mon Spintail maison ? Je n'ai fait que quelques lancés pour le tester en conditions réelles, ce qui a suffit pour l'inaugurer.


J'ai aussi pris un chevesne avec un petit leurre Bearking conçu pour les truites en AREA et qui n'avait jusqu'ici seulement réussi à berner quelques perchettes rurales. En effet, j'ai terminé ma session en XUL après avoir pêché en ML la majorité du temps. Cela m'a permis de prendre quelques poissons supplémentaires tout en changeant à la fois de grammage et de coloris mais en gardant une AR-S !


Du soleil, un vent frisquet tout de même mais du poisson, franchement pour une mi-octobre, on s'en sort plutôt pas mal. J'ai vraiment apprécié la fin de session en XUL, à tel point que je songe à me procurer sur aliexpress quelques petits leurres prévus pour les truites de bassine afin de les tester sur les chevesnes dès le printemps l'an prochain. Bon, il y a le temps.

 


 

mardi 14 octobre 2025

Le retour du Fat Swing Impact bonzai

Encore une fois, profitant du soleil de l'après-midi après une matinée laborieuse, je suis retourné glander allègrement sur les berges d'une rivière proche. Pas de waders PVC repoussant les limites de la décence olfactive en fin d'exercice, restons digne, quoi. C'est en sneakers que j'arpente le sentier longeant cet affluent de la Loire toujours bas, à l'eau limpide et aux poissons circonspects. Aujourd'hui, par le plus grand des hasards, j'ai trouvé le truc qui marchait dès les premiers lancés. C'est le shad Lureholic ressemblant à s'y méprendre à une réduction de Fat Swing Impact qui a assuré le quota.


Monté sur une petite tête plombée maison très suggestives avec ses deux yeux collés artistiquement, ce shad de petite taille s'est une fois encore montré à la hauteur de sa mission : prendre un peu de poisson. Ce n'était pas le truc le plus difficile du monde même si on sent que le vent fraîchit de plus en plus. On est mi-octobre, ça va finir par se voir un jour ou l'autre.



Avec un poil d'application, j'aurais pu faire un peu plus de poissons sauf que le vent bien installé était encore plus pénible que lors des précédentes sorties. Une rafale et la bannière revenait à Mach 3 avec un shad défiant les capacités de poursuites de l'ensemble des carnassiers locaux. J'ai donc dû pêcher essentiellement à faible distance, ce qui, avec la clarté de l'eau, a engendré une fois de plus une cascade de refus après suivi.

Bon, je finis quand même sans trop d'angoisse par atteindre la dizaine de poissons pris avant de me replier en bon ordre sans luxation du genou intempestive. Ce qui reste honorable. On ne va pas chipoter non plus. C'est vrai aussi que pouvoir pêcher en semaine (je me répète, non ?), c'est plus qu'appréciable et je mesure ô combien la chance que j'ai de me promener au bord de l'eau en profitant d'une relative quiétude.

Aujourd'hui, j'ai fait le Grand Chelem : 4 espères différentes avec le même leurre. Black-bass (3), Chevesnes (4), Perches (1) et Rotengles (2). Pour une heure de pêche, à peu de choses près, ça va, on a connu pire dans le coin !

 
Comment ? Vous disiez ? Ah oui, mes résolutions de la veille ? Oui, c'est vrai, j'ai une fois encore succombé à la pêche finesse qui tue alors que j'avais vaguement laissé entendre que j'allais me secouer la paillasse et enfin me livrer à une pêche de bonhomme avec des vrais leurres de masculiniste sévèrement burné. Bon, je crois que tout le monde ici (à l'exception notable des élus socialistes) a compris que cette assertion était dénuée de toute espèce de crédibilité...