Sauf qu'en 1976, les températures les plus hautes flirtaient avec les 32 degrés, pas 42 et la sécheresse, certes exceptionnelle à cette époque a essentiellement concerné le nord du pays. D'autre part, le point de comparaison en 1976, c'était la canicule de 1947 qui faisait écho, elle, à celle de 1911. En 2025, au mois de JUIN, on bat des records établis en 2019. Un simple et rapide calcul de tête permettrait à nos Prix Nobel refoulés de s'apercevoir que la fréquence et l'intensité de ces fâcheux épisodes échappent un tantinet à la "normalité" qu'ils invoquent frénétiquement pour rester quoi qu'il en coûte dans le confort mental très relatif du déni total.
"Les gens aujourd'hui, ils sont fragiles, ils veulent plus travailler. Il y a qu'a voir ces ouvriers qui convulsent au soleil juste pour se faire plaindre et se mettre en arrêt (définitif parfois puisqu'il arrive que ces putains de grosses feignasses meurent aussi sur le chantier mais bon, Papy Cnews n'allait pas s'arrêter en si bon chemin...) et puis la télé, il y en a marre, ils mettent la carte météo en rouge pour faire peur et laver le cerveau des gens", ça, je l'ai encore entendu il y a peu dans la bouche d'un gars qui ferait bien de se demander s'il lui reste quelque chose à se faire briquer entre les deux oreilles. La droite rurale décomplexée, le Alzheimer champêtre, la France des Honnêtes Gens comme dirait l'autre... Coupez leur le ventilateur et laissez les exprimer leur résilience de vrais bonhommes qui ont survécu à l'été 76 en suintant à peine sans leur slip Kangourou, qu'on rigole un peu, tiens.