Une fois n'est pas coutume, c'est samedi libre. Pour la petite histoire, cette journée devait être consacrée aux achats de dernière minute mais par une chance incroyable, je ne travaille pas lundi, à peine mardi et mon emploi du temps de mercredi ressemble à des vacances, ce qui me laissera amplement assez de loisir pour dépenser de l'argent bêtement. Si l'on ajoute qu'en fin de semaine prochaine, le froid, mon ennemi juré, revient avec comme ambition de me mettre les articulations en chantier, il est assez évident que je me devais de me livrer à une de ces sorties improvisées dont je suis l'inénarrable protagoniste depuis tellement d'années. Débordant d'ambition, j'avais prévu un programme costaud mais devant la réparation peu probante de mes waders, j'ai dû revoir mes projets à la baisse. Pour commencer, repli sur les valeurs les plus sûres : le spot à pin's, histoire de débredouiller dans la ouate.
Pêche, nature & récriminations
samedi 20 décembre 2025
Pinsage sous la pluie en mode tranquille
jeudi 18 décembre 2025
Carton plein sous la bourrasque
Aujourd'hui, par bonheur, j'avais deux heures à consacrer à mon hobby sulfureux : le taquinage de cyprinidés de proximité. Hier soir, étant donné que j'avais passé mon mercredi après-midi à emballer des cadeaux, ronfler et vaguement préparer une musette destinée précisément à ce style de pêche, je me suis couché tôt afin d'être en forme pour me passer de sieste réparatrice. Je dois avouer que j'ai bien fait.
mardi 16 décembre 2025
XUL domiciliaire
Bénéficiant de deux heures de libres en ce début d'après-midi maussade, je me suis empressé de descendre au bord de l'eau afin de tester quelques nouveaux leurres souples. Hélas, l'eau est encore un peu trop trouble sur le spot que je comptais ratisser. Fort heureusement, j'avais un deuxième combo dans le coffre, le XUL de sinistre mémoire. Cependant, je n'ai pas encore pu remettre la main sur ma boite à chevrotines de faible grammage et cela m'a limité pour ma pêche de bordure au petit shad. En effet, il ne me restait qu'une seule tête plombée maison correspondant aux exigences du jour !!!
Car il fallait pêcher léger de chez léger pour connaître quelques touches peu déterminées. Les poissons étaient calés en bordure, dans très peu d'eau et seule une approche feutrée, du niveau d'un sioux rentrant plein d'eau de feu à 5 heures du matin et ne voulant pas perdre des plumes en déclenchant la colère de sa squaw, si vous voyez ce que je veux dire, était efficace. J'ai aperçu quelques chevesnes très corrects mais ils m'ont snobé, ces salopards
Au bout d'un bon moment, j'ai fini par ferrer au coin d'un amas de bois un poisson plus combatif : un rotengle vorace !!! Il semblerait bien finalement que ça commence à vouloir faire du lard pour passer sereinement un hiver hypothétique. Je n'ai pas vu la moindre perchette mais cela ne veut pas dire grand chose car à la perte de mon unique tête plombée adaptée, j'ai changé d'option.
En effet, je suis parti vers l'amont essayer quelques trous au montage Cheburashka. Cela dit, je n'ai pas insisté des masses, il pleuvait et ça ne mordait pas. D'autre part, la rivière est encore salement basse malgré les pluies et on est tout de même mi-décembre...
Voila donc ma contribution du jour à la glorieuse histoire du pinsage amateur. Passable, peut mieux faire.dimanche 14 décembre 2025
Retour aux Affaires !!!
En ce brumeux dimanche matin, après avoir récupéré Benoît au passage, sonnait enfin l'heure de la revanche sur la bredouille !!! Fichtre, fini de rigoler, on allait voir ce qu'on allait voir, enfin, une fois le brouillard levé bien entendu turlututu chapeau pointu. En retrouvant sur les berges d'une conche trop connue le redoutable Bourreau de la Boutonne, nous avons entamé méticuleusement l'exploration de ce petit coin de repli hivernal. Et bien, cela n'a pas été facile, loin s'en faut.
Place au fleuve qui devient dès lors notre nouveau théâtre d'opération. Bordures claires, courant au milieu, la galère semble devoir recommencer quand, par une sorte d'inexplicable intervention divine, sous une barque anonyme, une perche plutôt correcte me permet de recouvrer brièvement un moral en déliquescence. Encore une victime de la Créature aliexpress, ah ah ah !!!
mercredi 10 décembre 2025
Semaine sans, vive le rangement
Cette semaine, je n'essaye même pas d'aller à la pêche tant les rivières sont boulées. Normal en cette saison me direz-vous avec cette répugnante résignation de petit-bourgeois frileux adeptes du port des bésicles, des manchons et des fixe-chaussettes. Certes, je veux bien l'admettre même si j'ai furieusement envie de m'insurger. On en a bien profité de ce temps doux et de ces rivières basses finalement. Là, c'est le chômage technique même si en rentrant tout à l'heure, j'ai vu quelques galopins manier du Twist marque repère dans la bouillasse (et probablement en laisser une valise sur les bois immergés).
Cependant, l'interruption momentanée de mes pantalonnades halieutiques me permet d'élargir mes horizons. Comme par exemple aller m'entasser comme un abruti dans les commerces afin de sacrifier quelque menue monnaie à l'orgie consumériste. J'ai tenu une heure, les prochains cadeaux arriveront par la Poste, bordel. Par contre, j'ai mis à profit ces heures libérées par la météo chafouine pour entamer cette tâche grandiose, appelée à faire date : le rangement de mes cuillères !!!
Bien évidemment, à un moment, je me suis dispersé. J'ai donc bricolé quelques trucs plus ou moins pertinents. J'ai hâte de tester cet engin. Avec un bon gros Worm en texan derrière, ça devrait rencontrer un succès d'estime. Ou un obstacle subaquatique qui m'en privera à tout jamais, snif snif...
Je ne sais plus si je m'étais épanché en ces pages sur cette commande foirée de coques de simili-Chubby Pencil 55 ? En fait, le marchand chinois s'était emmêlé les baguettes et m'avait, le fourbe, expédié un lot d'une dizaine de copies du Vision Oneten+1. Confus (voire même Confucius d'après le fantôme de Philippe Bouvard que je me suis empressé d'exorciser au Gulp! 20 ans d'âge), le Fils du Ciel, magnanime, m'avait laissé gratuitement le fruit de ses errements. J'ai donc une série de leurres à peinturlurer d'importance...
Autre série (mais plus en rapport avec mes capacités opérationnelles...) de coques de leurres dont je me suis porté acquéreur, ces copies de Jackall Timon (ou Illex Noracra...) en 3 centimètres sont de véritables friandises irrésistibles pour la plupart des chevesnes. Dois-je avouer au risque de provoquer la colère des sans-dents que j'ai dû débourser la somme folle de...1,89 euro pour m'en payer une dizaine ? Non, je crois qu'il vaut mieux garder prudemment cette information hors de portée des hordes crypto-bolcheviques.
dimanche 7 décembre 2025
Les temps difficiles sont à nos portes...
Mes penchants peccamineux voguent désormais à la dérive, rattrapés sans pitié par la réalité climatique. La pêche, ça sera donc ces prochaines semaines à doses homéopathiques non sans avoir au préalable pris l'élémentaire précaution d'avoir consulté l'oracle, Vigie-crue. En effet, j'ai dilapidé lamentablement mon capital-temps dominical. Je comptais partir initialement dans le marais mais la perspective de pêcher en solitaire, loin de chez moi, m'a fait au dernier moment reculer et c'est aux lisières de l'improvisation maladroite que je m'en suis allé vers l'ouest à la recherche de perchettes peu farouches. Las ! Les rivières étaient plus boueuses qu'un compte Facebook d'admirateur d'Eric Ciotti, de Phil Collins et de l'OGC Nice (le genre de forme de vie qui met à mal mes convictions anti-peine capitale...), c'est dire. Le vent dans la tronche, la pluie sur les lunettes, non, c'en était trop pour mon physique chancelant de dandy hypocondriaque, j'ai donc tristement accepté la bredouille qui de toute façon semblait écrite en lettres de feu dans un ciel pourtant grisâtre.
J'ai malgré ces conditions dégradantes combattu jusqu'au bout, essayant même de poncer au chatterbait maison des plans d'eau communaux où je n'avais pas mis les bottes depuis le sinistre quinquennat du nain hongrois. Autrement dit une mission impossible voire suicide tant ces trous à pisse sont viandés intensivement par tous les autochtones victimes d'un alcootest positif. Par contre, qui dit intempérance chronique, dit balistique aléatoire donc il y avait de quoi s'amuser à récupérer aux branches.
Certes, ce n'est pas une occupation qu'on est en droit d'attendre d'un auto-proclamé gentleman de l'halieutisme mondain mais que voulez-vous, on a tous ses petites faiblesses. Quelques flotteurs, cuillères et leurres souples plus tard, j'ai même la bonne surprise de choper un Rapala authentique !
J'ai un peu de mal à percevoir l'intérêt de jouer du Rapala Countdown dans un étang aussi peu profond et, surtout, n'hébergeant aucune truitelle depuis la partition du Gondwana, voire la première apparition de Michel Drucker. Qu'importe ! Finalement, ces petits leurres glanés ont sauvé un peu le dimanche.
vendredi 5 décembre 2025
Bricolage glaciaire
Et revoilà les Forts des Halles... La pluie, le froid, la pluie froide et le froid pluvieux, chienne de vie, tiens, ce climat océanique finira par avoir ma peau. Mais qu'à cela ne tienne, morbleu. J'ai éprouvé brièvement une sorte de besoin crypto-dépressif d'aller au bord de l'eau ce midi mais heureusement, j'ai été obligé de travailler en heures supplémentaires, ce qui m'a fourni une excellente excuse pour ne pas aller choper une pneumopathie bien de saison. Cependant, j'ai eu une petite pause pendant laquelle j'ai pu commencer à trier, réparer et ranger tout un tas de petits accessoires.
Car je caresse un rêve fou. Oui. Carrément. Un truc démentiel. Finir de monter toutes les cuillères qui trainent depuis des années en pièces détachées ou en état déplorable, prix à débattre, dans une myriade de boîtes plus ou moins bien répertoriées. Je sais bien que c'est le sujet de fin de saison par excellence mais là, vraiment, je crois que je vais aller au bout de ce projet prométhéen.
Sans compter qu'une fois tout ça monté, il va falloir que je trouve le temps de les utiliser. Pauvre de moi.




































