mercredi 27 mars 2024

Plus qu'un mois d'attente !!!

Alors que la 38ème tempête depuis l'automne dernier s'apprête à déraciner ce qui reste de futaies dans le secteur, je me permets une petite pause dans mes harcèlements frénétiques de pin's. Il ne reste plus qu'un mois avant de pouvoir reprendre une activité halieutique normale et il est donc plus que temps d'achever le rangement du matériel.

Un rangement comme tous les ans un peu compliqué car je perds peu de leurres et surtout j'en récupère aux branches, j'en bricole et parfois, comme sur les deux derniers vide-greniers, j'en achète. Alors que bien évidemment je n'en ai pas besoin. Sinon ce ne serait pas drôle, voyons !!!

Une tâche définitivement vouée à l'échec que ce rangement saisonnier désespéré, je le crains. Spécialement en ce qui concerne les leurres métalliques car là, on touche le fond 

L'an passé, j'ai dû me servir de moins de cinq ou six modèles de cuillères tournantes et celle qui a connu le plus éclatant succès était un bricolage maison imitant dans ses différentes versions une AR S Smith.

Cette année, j'ai préparé avec fébrilité quelques Veltic que j'agrémenterai d'un leurre souple en teaser. Mais comme trop souvent, l'usage (et bien sûr la réussite !!!) de tel ou tel genre de leurres sera conditionné par l'état des eaux. J'espère que la situation finira par se stabiliser d'ici l'ouverture car pour l'instant, il est plus que compliqué de savoir à quelques jours près si les rivières aux alentours seront pêchables ou salement boueuses.



lundi 25 mars 2024

Un lundi au soleil en coup de vent

 

Ô joie, ô bonheur, ô fainéantise comblée !!! Je ne travaillais pas ce matin et je n'avais rien de vraiment urgent à faire à part tout un tas de trucs variés qui ne pèsent à dire vrai pas grand chose devant la perspective de taquiner de la perchette boudeuse au soleil. Je sais qu'hier soir, j'étais désabusé et fatigué de répéter le même style de pêche mais je n'ai aucune force mentale.

D'autant que si le fond de l'air était frisquet la veille, ce matin, ça pèle. La veste n'est pas de trop pour couper le vent et ses piques glaciales. Finalement, à force de traîner, je n'avais plus assez de temps pour aller sur le théâtre de mes précédentes escapades. C'est donc sur un autre spot que je suis allé sévir.

Et j'ai plutôt bien fait puisque j'y ai ferré deux truites dont une s'est décrochée avant la photo. Une bonne "surprise" en rivière de deuxième catégorie, certes, mais surtout une nouvelle espèce à mettre au crédit de ce superbe leurre qu'est le Tanta.

Par manque de temps et aussi un peu par flemme, j'ai gardé le même coloris pendant les deux heures où j'ai arpenté méticuleusement le spot. 

Encore une fois, je n'ai eu que des perchettes à me mettre sous la canne, une constante depuis plus d'un an sur cette rivière. Je n'ai pas encore abdiqué, j'attends l'ouverture du brochet pour confirmer en tout cas mais cela ne me dit rien qui vaille. 

Enfin, j'ai aussi eu droit au rotengle réglementaire, un classique désormais tant le Tanta les tente. Une sortie rapide, bien menée avec de surcroît une prise exotique, on a connu des lundis moins inspirés !!!



dimanche 24 mars 2024

Un carton dominical

On prend les mêmes et on recommence. Ça donne dans le répétitif mais rassurez-vous, on entame les dernières semaines de purgatoire. Encore limité au split-shot lilliputien et au drop-shot pas trop musclé, j'ai mis à profit cet après midi ensoleillé pour revenir une fois encore en terre ventrachoute.

Bien évidemment, j'entame les hostilités sur le hot-spot du weekend dernier. Mal m'en prend puisque je n'ai pas la moindre touche pendant dix bonnes minutes avant qu'une grosse brème ne se pique toute seule et casse illico en coinçant la ligne entre deux caillasses.

Devant ce manifeste insuccès, il me faut descendre en aval pour enfin trouver les perchettes. Split-shot et Tanta 35 chartreuse fluo, c'était donc ça la fameuse recette imparable !!!

Un lancer, une perchette, c'est bon, j'ai trouvé le rythme. Du bois mort en bordure, un haut fond parsemé de nénuphars encore timides, il n'en fallait pas plus pour un pinsage vigoureux au soleil printanier.

Sauf qu'au bout d'une petite vingtaine de prises, elles commencent à se douter de l'embrouille, les perches. Oui, à un moment donné, elles finissent par se méfier et la cadence des touches ralentit puis stoppe.

Il me suffira de passer tout bêtement sur l'autre rive pour relancer la cadence échevelée du carnage. On est toujours dans le format XXS mais bon, il faut bien s'en contenter quand on a pas de première catégorie à portée décente de vroum vroum...

Finalement, j'ai conclu en beauté lors d'un arrêt-minute sur le chemin du retour : un rotengle au... Bigbait !!! Enfin, au Tanta 60 mm, ce qui constitue une bouchée conséquente tout de même.

Voilà comment je tue le temps en attendant le vrai début de saison...



jeudi 21 mars 2024

Dernière ligne droite avant l'ouverture

Ça y est, youpi, tralala youkaïdi aïda, c'est le printemps !!! Les températures grimpent en flèche, les insectes arrivent en force et il flotte dans l'air un délicieux parfum de gazon fraîchement tondu. Pourtant cette micro canicule n'est pas appelée à durer car, phénomène suspect, ce weekend on repart à la caillante. Retour à la cave programmé pour les lézards verts et pour moi, pauvre pêcheur, un dimanche probablement morose à moins que je poursuive courageusement sur ma lancée et que j'achève mes innombrables bricolages en cours.


J'ai en vrac des dizaines de têtes plombées à redécorer en y collant des neunoeils déjà. J'ai aussi entassé des hameçons pour têtes plombées mais comme j'ai perdu mes moules en résine, j'ai fait à l'ancienne : chevrotines, pince à bouts plats et zou. Quelques yeux qui traînent plus tard et voilà de quoi armer quelques leurres souples traînant de ci de là qui iront chercher fortune dans des bassines de fermeture si je me sens le courage de m'y attaquer.

Il est par ailleurs assez consternant de s'avouer qu'une offre promotionnelle peut vous pousser à donner dans le consumérisme compulsif malgré des décennies de pratique. Jugez plutôt : pour 13 euros et quelques centimes, voici ce que Tonton Ali m'a envoyé.... Une dizaine d'hameçons texans lestés à deux grammes avec s'il vous plait la palette willow, la seule, l'unique, n'en déplaise à certains passéistes méridionaux qui ne jurent que par la colorado, ces foutriquets, qui vont me permettre de skipper d'autorité lorsque je fendrai les flots d'une auguste palme à la recherche de poissons de plus de 10 cm.


Histoire de rigoler un peu, j'ai acheté pour une somme dérisoire, 1 euro 50, le vibration WXM de chez Caperlan, le même que j'avais laissé par enthousiasme excessif sous le pont Alexandre III du temps où j'étais certain de conquérir Paris. Je m'voyais déjà à faire du gros fish...


Là, j'ai un peu déconné en prenant cette lame vibrante de 7 grammes car j'en ai acheté un wagonnet à peindre et à vernir mais bon, qui n'a jamais acheté un truc inutile, pas indispensable voire franchement superfétatoire en se disant avec un aveuglement total que ça pourrait toujours servir ?


Pour le suivant, je plaide non-coupable car je voue un culte secret à ce leurre même si, par un enchaînement d'évènements cataclysmiques inexplicables, je ne m'en suis pas servi depuis moult années. Cette imitation du Bent Minnow OSP va faire de grandes choses en 2024. Paco Rabanne, sous sa forme actuelle d'Elohim zonant dans l'astral, est sans aucun doute possible d'accord avec moi.

Cette nage erratique, hmmm, rien que d'y songer, je me sens tout chose.

Sinon, j'ai pris aussi cette imitation d'un vibration Ultra X machin bidule de chez Megabass. Dix neuf grammes de crécelle, faut aimer. Là aussi, c'est un type de leurre que je sous-utilise depuis trop longtemps. Il y a quelques coins de Loire où il devrait gagner quelques glorieuses cicatrices. Ou finir piteusement immergé entre deux caillasses gluantes.


Toujours dans la Megabasserie, j'ai repris un Vatalion Junior. Je n'en avais pas besoin mais à force de traînasser dans des magasins de pêche en frôlant l'infarctus à chaque étiquette, je me suis laissé dire qu'un leurre avec ce déhanché suggestif vendu à moins de 2 euros, ça ne se refusait pas.

Voilà donc où j'en suis de mes sordides turpitudes. Mes boites de leurres durs débordent, j'ai des paquets de leurres souples plein mes caisses de rangement, j'ai encore des dizaines de lames vibrantes et de spinnerbaits/chatterbaits à peindre, vernir et armer. Bref, j'ai trouvé de quoi m'occuper sainement entre deux pinsages à la limite du hors-jeu avant de rentrer dans un peu plus d'un mois maintenant dans le vif (si j'ose m'exprimer ainsi, ah ah ah...) du sujet.




mercredi 20 mars 2024

Pour quelques pin's de plus

Mercredi, jour des enfants, je n'avais pas de travail prévu le matin et vu que je me lève tôt, j'étais une proie facile pour un petit tour de l'autre côté du Rideau de Mogettes. Hélas, la pluie de cette nuit n'a pas fait baisser le niveau de la rivière, loin s'en faut même. Le terrain de jeu s'en est trouvé fortement réduit mais fort heureusement, de manière chanceuse disons-le avec modestie, un chevesne a été assez aimable pour m'éviter la bredouille en gobant un Tanta 35 monté en split-shot.

Il s'agit là d'une prise peu apte à rester légendaire dans mes souvenirs chancelants mais avouez que par ces temps de disette et de restrictions liberticides, on s'en contente avec émotion, ma bonne dame !!! Puis j'ai dû, l'âme en peine, reprendre la direction du labeur chichement salarié en sifflotant la Carmagnole entre mes dents serrées de cocu du ruissellement. Mais ce n'était que partie remise car l'après-midi, grâce à un trou dans l'emploi du temps, je suis retourné pêcher entre deux averses !!!

Le prétexte initial de cette escapade était simplement de faire un tour nostalgique sur des vieux spots du temps jadis. Finalement les précipitations ont quelque peu écourté le petit tour au bord de l'eau car l'eau s'est troublée à grande vitesse, ne me laissant que peu de loisir de piquer, encore une fois au Tanta 25 mm, quelques spécimens records dont j'ai le secret.

Entre nous, depuis maintenant plus d'un an, sur cette rivière autrefois riche en zébrées de toutes tailles, je n'ai pas pêché une seule perche de plus de 15 centimètres. J'espère lourdement me tromper mais j'ai la désagréable impression que les sécheresses et les pollutions de ces dernières années ont bien ruiné le secteur. On en aura le coeur net à la fin de la saison.



dimanche 17 mars 2024

Aux rendez-vous des Pin's

Pendant cette fermeture hivernale, les weekends à rallonge dont je bénéficie de temps à autres sont interminables. Ne fréquentant ni discothèques branchées, ni bistrots mal famés ni clubs libertins, il ne me reste que la lecture de Marc-Aurèle ou la pêche à la ligne pour échapper à la morne filature des heures creuses. À la suite du fiasco du parcours truite de kermesse, j'avais trouvé par un fructueux hasard de quoi me distraire aux dépens des pauvres pin's d'un petit seuil vendéen.

Aujourd'hui, plein d'un esprit d'initiative pour le moins présomptueux vu que nous sommes toujours en hiver, j'ai essayé d'autres points de chute ventrachous en espérant y grapiller quelques perchettes mais cela n'a pas été le cas. J'y retournerai après l'ouverture pour en avoir le cœur net et savoir enfin si ces coins valent toujours le déplacement.


Bref, au bout d'une paire d'heures, c'est le retour au petit seuil et aux Tanta 25 mm. Pas de surprise, c'est le festival de touches qui démarre. Hélas pour moi, je n'ai pas des hameçons chinois d'une qualité extrême à disposition et j'ai décroché l'essentiel des poissons piqués.

Malgré tout, ma fin d'après midi s'est révélée fort prodigue en pin's gloutons. Et quand je dis pin's, je veux bien dire pin's, attention !!!


C'est vraiment un truc terrible, cette petite larve cacadoie ne payant pas de mine. Un attrape pin's de première, si, si, je vous jure !!! 



samedi 16 mars 2024

A la recherche de la truite sportive

Parmi l'interminable liste de mauvaises idées de destination halieutique prises sans réfléchir, celle qui m'a entraîné à tester un parcours sportif spécial truites vendéen comme ça, à l'arrache, un samedi après midi sans neige, tempête ou bombardements russes, se place en confortable position.
En effet, lorsque j'arrive sur les lieux, il y a déjà cinq véhicules garés. Oh oh oh. Ça risque d'être tendu pour faire bouger un poisson après le passage de la horde.  Effectivement, sur les cinquante premiers mètres du parcours, il y a six pêcheurs. Bon, on doit pouvoir trouver plus d'intimité à 18 heures sur la ligne 13. Il est grandement temps de passer au Plan B. Car oui, Plan B, il y a.


Je ne vous l'ai pas encore raconté car je préserve farouchement ma vie privée mais j'ai reçu cette semaine une partie de mes commandes Aliexpress. Parmi les différentes marchandises destinées au bricolage se cachait un paquet de 100 leurres souples Tanta de 25 millimètres. Attention, là, on fait dans le ouaté, on travaille en dentelles, fini le gros d'oeuvre en mode balourd, les potes.


C'est sur un hameçon de 14 que je monte l'engin afin d'entamer un split-shotage chic et pas cher au coeur d'une bourgade ventrachoute endormie.


Dans le petit courant d'un seuil, c'est le succès d'emblée. Ablettes, gardons, perches et un gros poisson non identifié qui finira par se décrocher ont goûté la petite merveille. Des débuts très réussis donc pour cette petite chose que je crois destinée à vaincre la bredouille sans coup férir.


Certes, au départ, j'étais parti pour essayer de pêcher des truites (de bassine) sur un parcours sportif (pour noces & banquets). Hélas, la pinsoïdose et la tardigradite sont des maladies à fort taux de rechute.