mercredi 20 août 2025

Pin's Party fluviatile

En cette semaine de privation de sommeil en raison d'horaires alambiqués me contraignant à faire ma nuit en trois ou quatre étapes, je ne comptais pas tellement pouvoir aller à la pêche. Toutefois, je me suis senti obligé de profiter de la première journée de pluie depuis si longtemps. Milieu d'après midi, ciel gris et marée montante sur un faible coefficient, on va voir ce qu'on voir. Et bien, ça a été vite vu. Un chevesne correct et une jolie perche au Spintail Konger qui se décrochent à l'épuisette...Bis repetita. Grrr... Il me faudra changer le double équipant la friandise en le remplaçant par un triple pour enfin débredouiller avec les honneurs. Ou presque. Il est déjà 18 heures passées. Je suis supposé me réveiller à 2 heures du matin. La désillusion est rude.


Cependant, j'avais aussi emmenée mon XUL au cas où j'aurais eu l'inspiration d'explorer un petit bras de Loire. Sur le chemin du retour, alors que la pluie s'annonce, je décide de m'arrêter pour quelques lancers sur un micro spot. Pour une fois, cette tentative de la dernière chance va s'avérer triomphale.

La pluie a redonné de l'allant aux pin's locaux. C'est un lancer, une touche ! Alors que la pluie s'obstine à me transformer malgré mes waders en éponge, j'enchaîne perchettes et petits chevesnes à l'AR-S et au crankbait maison.


La pluie m'empêche à ses moments furieux de sortir le portable pour immortaliser chaque pin's mais bon, le cœur y est. Le pinsage déjà conséquent va pourtant passer en mode dantesque dès lors que le petit leurre Smith chiné à la brocante pêche de Rocheservière en début d'année verra l'eau.


Un véritable carnage. J'ai même pris un chevesne en surface avec sans animation alors qu'il dérivait simplement en surface !


Au milieu des chevesnes, j'ai le plaisir de prendre un aspe. Bon, je ne vais pas le classer sans réfléchir un peu dans mon Top 10 personnel, je crois.


Les ides mélanotes me feront aussi l'amitié de se joindre au festival. Bref, un carton de pin's inespéré sous une pluie salvatrice, ça me paye quelque part d'une matinée à bosser avec des allumettes soutenant mes paupières plus lourdes que les arguments de défense des prouesses exhibitionnistes d'un Patrick Sébastien au sommet de sa forme sur un plateau de Cnews.




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