Je ne sais plus si j'ai eu l'occasion ces dix dernières années de le faire remarquer mais je crains qu'à mesure que les années passent, je ne sois de moins en moins enclin à aller faire le zouave au bord de l'eau dès que les températures descendent en flèche. Il y a eu quelques exceptions mais elles sont d'une rareté telle que je ne vais pas m'appesantir dessus. Si au plus chaud de la journée, on n'atteint qu'avec peine les 3 degrés centigrades accompagnés d'un vent de nord-est, il est acquis que je resterai au chaud en laissant chevesnes et perchettes tranquilles.
D'ailleurs, j'ai du rangement à faire. Surtout que j'ai dilapidé une fois encore mon chèque-cadeau en boîtes Rapala pour têtes plombées, acheté sur aliexpress des Miuras en promo et claqué mes points Décathlon en pochettes d'hameçons de 12, chevrotines diverses et autres mignardises destinées à pêcher en split-shot durant le trimestre de "fermeture" qui n'en est plus vraiment un depuis que les départements immédiatement méridionaux autorisent l'emploi de vers, larves et autres insectes en plastique durant icelle. Reste à attendre des registres climatiques beaucoup plus cléments, si vous voyez ce que je veux dire...
Bref, à moins que je ne me retrouve férocement tenaillé par le besoin démentiel de présenter à un public dubitatif les quelques bricolages foireux dont je me serais rendu coupable ces prochains jours, on se donne rendez-vous à l'année prochaine, j'en ai bien peur.



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