mercredi 5 novembre 2025

Pinsage campagnard par eaux basses

En cette pleine lune du Castor, sous les rafales mutines d'un vent méridional plus chaud que Shakira sous MDMA dans une baraque à frites en flammes, j'avais mon après-midi entier de disponible pour partir persécuter les perchettes d'un spot un peu plus lointain que ceux dont d'ordinaire je hante les berges entre deux épisodes de labeur acharné. 


Après avoir longuement hésité, environ quelques secondes, j'ai opté pour un combo XUL. Et heureusement encore... Car une fois arrivé sur les lieux du drame, j'ai constaté avec effroi que la sécheresse n'avait pas abdiqué du tout et que la recherche du brochet avec des leurres conséquents, ça aurait été au delà du concevable.


Devant l'étendue du désastre, l'utilisation forcenée des mini-leurres souples s'imposait. Pas d'eau, avec un peu de courant tout de même, cela s'annonçait pourtant plutôt périlleux. Mais heureusement que le secteur est blindé de perchettes. 


Sans oublier quelques petits voire très petits chevesnes de temps en temps, soyons honnête.


J'ai donc passé un bon moment de détente relativement à l'abri du vent qui soufflait fort par instants. Un taux de touches assez incroyable couplé avec un ratio de décrochages assez bluffant, je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer, ce qui était le but inavoué de l'escapade.



Cela m'a aussi donné le prétexte à essayer toutes sortes de petits shads, qui ont tous à dire vrai pris leur quota de pin's tant les perchettes du cru semblent cruellement manquer de nourriture. Le temps m'était compté mais une prochaine fois, s'il y en a une, je prendrai de quoi les transporter et les aleviner dans une plus grande rivière.
 

Tout de même, les conditions météorologiques pour une quasi-mi-novembre étaient totalement inhabituelles. Une température flirtant avec les 20 degrés ? Franchement, c'est de l'inédit dans le coin...


Difficile de retrouver de quelconques repères saisonniers dans ces conditions, surtout quand le manque d'eau dans les rivières est encore si visible alors que nous devrions être au beau milieu de la période de recharge des nappes phréatiques qui seront, de toute façon, qu'il pleuve ou pas, rechargées totalement au printemps comme tous les ans et ce, miracle, par simple arrêté préfectoral...



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire