Vendredi, j'avais vaguement eu l'intention de vadrouiller jusqu'à un spot à chevesnes mais le sort m'a rattrapé en m'obligeant à travailler plus longtemps que prévu. À peine débauché, vers le milieu d'après-midi donc, je me suis rué vers un coin pas trop éloigné, renonçant par la force des choses au but que je m'étais fixé. La nuit tombe trop tôt pour s'adonner à la randonnée automobile. Arrivé sur place, je déchante, la surface de la rivière est pratiquement recouverte de feuilles mortes. Obligé donc de prendre les waders dans le coffre afin d'avancer le plus possible vers le peu d'eau libre disponible. Et là, c'est le drame. Le ciré est resté à sécher. Damned. Je n'ai donc que mon blouson de travail à me mettre sur le dos. Bien évidemment, la pluie choisit ce moment exact pour tomber. Drue.
Je n'ai donc tenu que dix minutes avant d'être proprement transformé en éponge sur pattes. Pendant ce court laps de temps, heureusement, j'ai pu sortir deux perches avec le petit leurre sans nom et aussi, de manière moins glorieuse, vendanger quelques touches fugaces. Par chance, il fait encore extrêmement doux pour la saison et je m'en tire sans dommages autres que quelques douleurs articulaires aisément gérables. Place désormais à la pêche de dimanche qui, je l'espère, placera haut les couleurs de la pêche automnale sérieuse. Il serait grand temps, saperlipopette !!!


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