Ça devait bien arriver un jour, c'est fait. Bredouille. Se lever à 5 heures du matin un dimanche et faire bredouille. Il faut dire aussi que je l'ai bien cherché aussi. Pensez-donc ! Canne MH, spot de Loire soumis à l'influence des marées et que je n'ai pas fréquenté depuis quasiment une décennie, je cherche les ennuis avec une opiniâtreté rageuse, non ? Mais je n'avais pas le choix, j'ai repris le travail et la météo annonce pour la semaine à venir des températures peu compatibles avec des sorties l'après-midi.
Pourtant, je ne suis pas passé loin d'une sortie d'anthologie. Sur le premier spot où j'ai commencé à pêcher, avec une Mepps numéro 2, histoire de débredouiller à la sournoise sur un chevesne mal réveillé, je rate un brochet probablement métré qui saute sur la cuillère pratiquement dans mes bottes. Damned, il est à peine 7 heures du matin, ça part bien ! Hélas, je me fourvoie complètement. Quelques minutes plus tard, c'est un aspe très très très gros qui crève la surface de l'onde en loupant à mes pieds la Kastmaster aliexpress customisée que je ramenais avec une énergie faisant plaisir à voir.
Le moral est alors encore au beau fixe, je conserve l'espoir de prendre un beau poisson mais le soleil commence à briller au dessus des arbres et là, je comprends que ça sent le roussi pour la suite. L'eau est basse, claire et je n'aurai plus une touche jusqu'à ce que je me décide à un repli sans gloire malgré un arrêt sur un autre spot jadis intéressant mais où rien ne bougera non plus.
Voilà, c'est comme ça. J'espère que la semaine à venir ne sera pas aussi chaude qu'annoncée car si c'est le cas, ça risque fort de signifier un arrêt temporaire du pinsage et le basculement en tranche bricolage (ça tombe bien, j'ai du casting jig sur le feu...).
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