Depuis ma piteuse épopée dominicale, j'étais resté tranquille, savourant à rebours la chance qui m'a évité de finir écrasé comme une grosse merde, la truffe dans la vase. Certes, j'ai perdu une canne dans l'affaire mais ça vaut nettement mieux que de se réveiller au 25ème sous-sol, chaudière 245B, thermostat 9 avec Charles Pasqua, Claude François et le ténébreux Michel Fourniret comme compagnons de damnation éternelle !!! Je suis toujours debout, sinon vaillant, hardi mousaillons !!!
Car il faut bien le reconnaître, l'eau, malgré les pluies des derniers jours, est toujours basse et les bancs de perchettes hargneuses ne laissent rien passer tant la nourriture doit s'être fait rare dans les parages.
Malgré tous mes efforts, en trois heures de pêche, je n'ai pêché que cinq perches pouvant décemment revendiquer cette appellation. Tout le reste était constitué de spécimens franchement rachitiques mais déterminés comme des piranhas sous méthédrine pour choper mes leurres.
J'ai terminé l'après-midi avec une petite trentaine de poissons au compteur, que des perches et comme dit plus haut, en grande majorité des petites à peine capables de se piquer correctement à l'hameçon. Rien de bien exceptionnel mais je ne boude pas mon plaisir d'avoir pu me payer un petit tour au bord de l'eau tout en évitant la bredouille.
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