Le Tanta, entre nous, c'est effroyablement surfait. Garocher cette larvasse dodue de petite taille face au vent chargé de pollen fourré aux particules fines dans le but indéfendable moralement de piquer le museau d'un chevesne formaté chétif, sérieusement, ça commence à faire zire un poil le pêcheur moderne à l'éthique irréprochable que je me targue d'incarner. Franchement, ça se connaît à force que j'en ai un peu ma claque d'agiter ces petites merdouilles pour au final dépiquer quelques alevins en risquant la glissade sur des rochers visqueux pendant que les algues à nitrates se décomposent déjà au soleil en aguichant mes naseaux d'un parfum d'oeufs pourris du bucolique le plus exquis. Vendée, ton épandage impitoyable...
Quitte à se grâler la couenne après avoir débauché, autant bourebiter du spinnerbait artisanal, du fait-maison, du Made in Ploukistan garanti Muscadet, surtout que j'en ai pas mal sur le feu depuis des années. J'ai donc commencé, il était temps, à prendre soin de mes spinnerbaits de dix grammes. Il va bien falloir que je réussisse à m'en aider, bordel.
Certes, je vous entends buffer de loin : "qu'est-ce qu'il a, ce fi de garce, à haricoter son content ? Même pas foutu de nous infliger une photo de perchette à c't'heure, crédié de boudiou !!!" Rassurez-vous, je ne barre pas la porte à une sortie ou deux au cours de la semaine. Cependant, voyez-vous, j'ai aussi une apparence de vie sociale et le destin s'acharne sur ma personne. Je dois en effet aller chez le coiffeur. Ce qui va m'empêcher d'aller taquiner le pin's une après-midi.
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