Ça commençait à faire long, ces journées sans pêche. À dire vrai, si je suis sorti une grosse heure tout à l'heure, c'était surtout pour me calmer de manière écoresponsable les nerfs après une matinée professionnelle un tantinet tendue. Il y a des coups de lattes qui se perdent. Bref... Choisissant la facilité, je me suis transporté au plus près pour voir si par hasard, ça mordrait pas un poil sur le petit spot de secours...
Le vent est juste gênant ce qu'il faut pour que mon montage split-shot à 0,5 gramme devienne pénible à poser en toute discrétion à plus de 5 mètres. Au premier essai, deux petits chevesnes tentent avec ardeur de gober le Tanta mais sans le moindre succès. Au deuxième, j'ai à peine le temps de sentir la chevrotine toucher le fond que je ferre instinctivement. Pour le premier bass de l'année, s'il vous plaît !!!
Ce ne sont pas des gros poissons mais je les enchaîne assez facilement tant que je reste en retrait, dissimulé par la végétation. Le coloris "alevin" marche fort mais il finit sa carrière prématurément en restant accroché au fond. Car si vous avez suivi les épisodes précédents, vous n'êtes pas sans savoir que je suis momentanément privé de waders. Ce qui m'a obligé à pêcher court en me contentant de mes bottes.
Après avoir laissé sur un obstacle mal intentionné mon Tanta, j'en remets un autre en changeant de coloris : un ventre paillettes dos marron, un classique. En effet, il me permet assez rapidement de prendre un de ces poissons mythiques qui comptent dans la vie d'un pinseur.
La suite n'a pas été des plus enthousiasmantes par contre. J'ai eu beau changer de leurres et de types de montages, je n'ai repris qu'un dernier bass en augmentant la taille de la bouchée.
Cela m'a permis de constater à mon grand désarroi que le paquet de Tanta coloris noir était quasiment vide. Pas étonnant, cela fait 4 années qu'il est sur le pont. Bearking peut s'attendre à une commande de ma part, je le crains...
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