Dans moins de trois semaines, nos souffrances indicibles voire oiseau de mer (ben oui, voyons, tout le monde sait que les grandes douleurs sont mouettes) finiront. Jusqu'à fin janvier mais n'anticipons pas, oulala. Le beau temps est revenu pour quelques jours mais pris par des obligations secondaires comme le travail et la famille, je n'ai pu me consacrer à l'essentiel, la pêche de pin's au Split Shot, que dimanche après-midi. Catastrophe. J'avais oublié à quel point le soleil poussait inexplicablement les blaireaux à venir au bord de l'eau boire des bières marque repère, manger des merguez garanties cancer colorectal foudroyant et, accessoirement, jeter à l'eau un bâton pour la joie de leur molosse dès qu'ils aperçoivent un pêcheur solitaire en action.
Les Autres. L'enfer, comme le disait si bien Jean-Paul Tartre à Simone de Bavoir. Bref, à dimanche ruiné, on est en droit d'espérer un lundi prodigue. Sauf que... Quelques pas après être rentré dans le lit de la rivière simplement armé de ma canne à mouche de 9 pieds et de ma balourdise proverbiale... C'est la bottine droite de mes waders respirants qui laisse rentrer quelques litres de flotte. Damn it.
Il faut donner crédit aux signes du destin. Il est donc vraiment temps de faire un break. Autant consacrer mon temps libre à finir les bricolages en attente, vous ne croyez pas ?
Parmi la flopée de trucs à réparer, j'ai enfin trouvé un débouché pour certaines palettes de taille correcte récupérées au bord de l'eau. La rançon du succès, par contre, c'est que je vais devoir acheter des boîtes de rangement pour spinnerbaits.
Cela commence à me faire un stock assez considérable. Aux alentours d'une cinquantaine d'exemplaires entre 7 et 21 grammes. Il est grand temps de pêcher avec... Reste à trouver où.
En attendant, je suis motivé pour arriver au bout de mon ouvrage. Une fois que j'aurais commandé ce dont j'ai besoin comme des Bucktails, des émerillons à roulements à bille et des waders respirants neufs, snif snif...
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