Pour ma sortie pêche du week-end, j'ai délibérément laissé tomber les petites rivières à perchettes afin de sortir de ma zone de confort et prendre un peu de risques. Direction donc les grands espaces sauvages à la recherche de poissons si grands que certains, paraît-il, dépasseraient allègrement les douze centimètres. Je sais, je mets la barre en hauteur mais je suis comme ça, dévoré par une ambition maladive, un véritable Iznogoud du lunker-keeper rural.
Un peu désarmé devant le volume d'eau fraîche me faisant face, j'avoue que je n'ai pas fait le malin très longtemps, surtout que j'avais fait péter les waders. Le courant était vif, les cailloux recouverts d'algues, ça sentait fort la grosse gamelle, voire la bredouille sordide et sans appel. Car les poiscailles n'étaient pas très actifs, loin s'en faut. J'ai dû attendre une heure avant de décrocher mon premier chevesne et il m'a fallu vingt minutes de plus pour enfin en prendre un. Un jeune mâle visiblement...
On ne sabrera pas le champagne donc. Cependant, j'ai la faiblesse de penser que j'ai sauvé les meubles au final car c'était plutôt mal engagé au départ. Vivement que les températures augmentent et surtout restent stables. Je commence à me lasser des pin's difficiles par temps maussade.
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