Aujourd'hui, la météo nous annonçait en début d'après midi un déluge aux frontières de l'ouragan ravageur. Vu que mon weekend risque d'être plutôt chargé, je n'avais pas le choix : il me fallait défier l'ondée. Bon, rassurez-vous, question pluie, on a fait dans le feutré. Pareil pour le vent, quelques rafales m'ont un peu secoué mais c'était amplement supportable à condition de pêcher les pieds dans l'eau.
Par contre, sur le spot choisi, un malaise m'effleure. Il n'y a plus d'eau, ce n'est rien de le dire. Même un Water Mocassin rafle des myriophylles tellement c'est bas. Bien, la seule option reste un montage texan plombé vu que ça souffle un tantinet.
La version Supercontinent du Arawuna Shad fait l'unanimité visiblement. Sauf que j'ai mangé mon pain blanc pour l'après -midi car je n'aurais qu'une seule autre touche, sur un autre spot, une perche décrochée sur un des nouveaux shads. Par contre, en explorant un autre coin, je croise un type d'apparence lourdaude au moment où quelque chose tombe de son sac. J'ai juste le temps de lui dire "Bonjour..." que le quidam m'esquive sur un grognement dont est absente toute aménité et qui surtout suinte le mépris qu'on peut avoir pour une déjection canine fraîchement déposée par un youki bien nourri. Au temps pour moi. J'attends que le charmant jeune homme tourne au coin du bosquet pour aller ramasser son ancienne possession.
Une grenouille !!! Cool. J'en avais pas. En jaune et vert de surcroît, les plus belles couleurs qui soient si l'on en croit une étude scientifique menée en tribune Loire cinq minutes après la fin du match contre Lorient. Bon, finalement, je m'en sors pas si mal les jours de tempête, faut croire.
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