Enfer et gratin de chou-fleur. Ma vie est une suite ininterrompue de variations sadiques. Le constat est terrible mais possède l'éclairage de la lucidité. Les jours raccourcissent et mes disponibilités de pêche se réduisent comme les chances d'un pensionnaire d'EHPAD de voir ses couches changées toutes les vingt-quatre heures. Pourtant, malgré ce destin contraire, je fais face en faisant preuve d'une dignité rare.
Bon, j'ai toujours un peu de mal à trouver de l'eau sur mes spots traditionnels. C'est un fait que je ne peux décemment nier. On est d'accord. Pourtant au milieu des lentilles d'eau qui dérivent au ralenti, j'ai évité de devoir avouer publiquement une bredouille.
Grâce à mes nouveaux Nano Minnows évidemment, j'évite la honte médiatique. Le misérable laps de temps qui m'était imparti, une trentaine de minutes, était déjà bien entamé hélas. J'ai poussé un peu plus loin et en respectant les préceptes séculaires de la pinsologie appliquée, j'ai gratté le ponton...
Ah ah, petite inconséquente, qui croyait tu berner, calfeutrée sous ces planchettes de guingois malmenées depuis trop longtemps par des kayakistes en sur-poids ? Nul ne peut échapper à ma sagacité de pinseur, voyons !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire