Et oui. Déjà. J'en veux pour preuve la demi-heure de folie furieuse qui en fin de matinée m'a vu casser sur un gros brochet assez obtu pour se saisir d'un Flash J Fish Arrow 3", me faire couper par un autre et décrocher en texan un chevesne, deux perches et trois bass. Punaise. Enfin de l'activité grâce aux pluies du weekend. Mais bon, pas de bol, je n'ai rien sorti de toute cette série d'attaques. Snif, snif. Par contre, j'ai décimé le tout venant.
Là, on touche le fond, oui j'assume. C'était un test. Un vieux hotspot des familles à revisiter de temps en temps, du moins je le croyais sauf qu'on va éviter de renouveler l'expérience. C'est traumatisant à force.
Après cet échec douloureux mais instructif, j'ai dû retourner à la mine quelques heures. Le soir venu, malgré le crépuscule rampant, j'ai remis le couvert sur un autre spot lui aussi dangereusement bas...
On change de leurres et de rivière mais la sanction est inflexible : du pin's dans trente centimètres d'eau à la limite du croupi.
Il faut réellement ne pas être loin du cas clinique, en tout cas, pour continuer à pêcher dans ces conditions. Franchement.
Seul un vague courant de bordure aidé de temps à autres par une rafale de vent apportant sa brassée de feuilles mortes à l'édifice branlant semble donner un peu de vie àu tableau. Pour le reste, des mottes de cyanobactéries flottant en surface indiquent aussi bien que d'hypothétiques analyses la qualité du bouillon. C'est triste.
Ce secteur qui comptait parmi les plus méridionaux de ceux qui étaient exposés à mes sévices lors de ma vie nantaise, je ne l'avais jamais vu si bas ni si dépourvu de courant. C'est terrible.
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