dimanche 27 août 2023

Petit tour dominical

Après avoir passé un samedi en vrac, ayant pris froid comme un con vendredi, un petit tour au bord de l'eau s'imposait. J'entame ainsi un marathon de pêche car la semaine s'annonce intensive mais chut, chaque chose en son temps. Il fait beau mais un vent de nord-ouest plus agressif qu'un Manuel Ugarte à un congrès végan tempère les ardeurs du pinseur. Croyez-moi, ça va pas être de la tarte, cette affaire...


D'autant qu'ignorant des programmations festives destinées à esbaudir le couillon afin de lui vider en douceur le morlingue, je tombe au bord de l'eau sur l'amicale des fans de Johnny en gilets de cuir noirs à franges, tatouages à l'air et motos pétaradantes. Merdasse. C'est mort pour mon parcours initialement prévu. Heureusement que j'ai mis les waders, je passe au plan B.


Du coup, je revois mes ambitions à la baisse. On va pinser quoi. Fort heureusement, je commence à avoir quelques points de repère sur le secteur. La bredouille est vite dans le rétroviseur mais c'est quand même pas la joie.


C'est finalement un bricolage improvisé alliant vieille Veltic et Shad Tsurinoya furieusement tendance qui me lancera sur une petite série de perchettes avant que je ne change pour essayer mon jerkbait maison.


Boum. Direct. Une brutasse de perche, 35 facile, la surprise sur ce secteur fait déjà en long, en large et en travers sans jamais y taper que des perchettes. Je m'aperçois avec effroi que j'ai oublié un truc. Putaiiiin. L'épuisette. Bravo Gonzo. Je me démerde comme un Pierre Richard sur une plaque de verglas et dans l'ordre, la perche se bloque sous un caillou, le simple caudal se plante dans la mousse croquante dégueulasse que nous offre la FNSEA, je glisse, elle se décroche et ma canne finit à l'eau. Ouf, mon téléphone n'a pas bu la tasse. On va se contenter de ça. Enfin une bonne nouvelle. Il y a au moins UNE jolie perche sur le secteur.


Sinon les deux premières incursion sur le secteur ont été fructueuses finalement. Là, ça se corse au niveau comptable. Je ne sais si ça vient de mes choix de leurres. C'est possible. Mais il n'y a pas d'activité, les perches restent collées aux obstacles et il faut vraiment gratter les bordures à la limite de l'accrochage pour en décider une de loin en loin.



J'ai peut-être un début d'explication vu que je suis tombé sur un cadavre de petit silure. Le bief étant peu profond, moins d'un mètre sur 90 pour 100 du parcours, s'il traîne quelques marlous comme celui-ci, pas étonnant que les perches soient prudentes.


En attendant, je quitte provisoirement ce terroir sinistré pour des rivages exotiques où le zizi coincoin coule à flot. On verra ce qu'on pourra tirer de ce bief à mon retour. Ou pas.





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