Aujourd'hui, jour béni des dieux, j'avais quelques minutes à consacrer à la célèbre Digue de la Douille Fatale Grave. Dédaignant la chaleur torride, méprisant les ultra violets destructeurs d'épiderme, bref montrant enfin au monde quel baroudeur je suis et que ce blaireau de Mike Horn à côté de moi, il joue en division de district pusillanime, j'ai fait pété le leurre souple au soleil.
Car du soleil, il y en avait et du sévėre, du burné, de la catégorie désertique !!! C'est pas tous les jours que je dois boire un quart de litre de flotte tous les trois lancés...
C'était un plan stupide, je le reconnais humblement tout en me tartinant les parties exposées au soleil à la Biafine. La marée était basse, il y avait pléthore de lentilles d'eau en surface et l'eau était superbement dégueulasse. Pas assez cependant pour que les adolescents du coin renoncent à s'y ébrouer tout en buvant moult tasses de ce bouillon chauffé à l'urine de ragondins. Une nouvelle génération locale de branleurs sinistrés du neurone s'apprête à découvrir les joies de la leptospirose, c'est foutrement bien fait la nature...
Et pour la pêche, me demanderez vous, avides de me voir choir de mon piédestal de pinseur tous terrains jamais en panne d'un downsizing opportun? Elle a été médiocre mais encore une fois, j'étais en droit de m'y attendre. Deux petits aspes, deux perchettes, une plus jolie décrochée en la dropant, certes, mais pas de beau chevesne, snif, snif.
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