Je sais que le phénomène des marées est associé à la pêche en eau salée et qu'un titre pareil peut éventuellement interloquer un continental endurci, enraciné dans un terroir désespérément lointain des langueurs océanes. Mais l'objet principal de ce blog n'est-il pas de multiplier les raisons de conflits sur le net après tout ? Ainsi, je me dois d'expliquer aux pauvres hères non-ligériens qu'ici l'influence de la marée se ressent assez loin en amont de l'estuaire de la Loire. Ce matin, pas de chance, pendant mon maigre créneau horaire, c'était donc la marée basse. Ouille.
Malgré ma déception, j'ai réussi à amoindrir ce sentiment d'échec en récupérant quelques shads accrochés aux caillasses par des optimistes militants. Franchement, c'est de la grosse bouchée pour le secteur mais, bon, le pêcheur moyen se voit souvent trop vite en couverture d'un magazine halieutique... Sans arriver à tirer quelques conclusions définitives de l'association de mots tels que sécheresse historique, pollutions récurrentes et autres petits détails environnementaux.
Pas de suspens outre mesure : j'évite de justesse la bredouille grâce à un bass compréhensif au shad 2" Arawuna supercontinent pour changer, tiens. Une heure, une touche. On retrouve bien là les cadences mythiques de l'endroit.
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