C'est peu de dire que l'orage était attendu. Techniquement parlant, au bout de quelques jours d'une moiteur insupportable telle que celle des derniers jours, je régresse physiquement et mentalement jusqu'à côtoyer les standards psycho-physiologiques d'une éponge platiste invitée chez Hanouna. Mais après quelques jours d'abstinence forcée, malgré la menace d'une bonne grosse trempette, j'ai sauté dės la débauche sur l'occasion de profiter de cette phase d'activité légendaire qu'on dit précéder immédiatement la tourmente.
Coup de bol indigne : l'eau est encore un peu boulée de la brėve averse de la fin de semaine dernière. Une tête plombée de 0,8 gramme, ma larve fétiche et hop là zou emballez c'est pesé, un petit chevesne planqué derrière une caillasse gobe l'ersatz de truc répugnant mais si efficace.
Youpi. Encore un poisson. Je n'ai pas fait dix lancés. Trois poissons sur quelques mėtres, bravo, ça promet pour la soirée. Je me décale en fin de radier, petit posé discret dans le contre-remous au raz des racines et Bingo.
C'est la petite sœur qui mord. Je commence déjà à frétiller d'aise dans mes waders en songeant à la sortie d'anthologie qui se dessine et lorgne sur les standards oubliés du carton de perchaudes à la Ligérienne du Bas. Un petit saut de puce en aval, l'eau est boulée au milieu du jus, claire sur les côtés. Hmmmm, j'ai pas sorti de Mepps depuis un bail, moi, maintenant que j'y pense.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire