Oyez, oyez, gueuses et gueux, édentées, édentés et autres mâchoires à trous non-binaires : il est acquis qu'à mon corps défendant, je joue à cligne-musette avec les rares poissonnets surnageant dans le bourdaloue qui me sert encore de terrain de jeux. Mais puis-je me rebėquer contre l'inexorable et agrarien désastre ? Ou devrais-je me navrer en songeant qu'il y a beau temps que j'ai mangé mon étrille ?
Oui da !!! Le coeur me serre quand je pense aux temps anciens et leur prodigalité. Nul besoin alors de se contenter de pin's. Hélas, c'en est fini de l'abondance et le pauvre pêcheur rivulaire s'en trouve à cul, le bougre.
Allons, soyons ferme, foutre !!! Je ne vais pas me rembucher parce que des accapareurs privent la contrée des eaux vives. La peste soit de ces écornifleurs, tudieu !!! Et qu'on ne me chante pas goguette avec un choeur de nasardes. Je pourrais bien pour l'heure m'en aller à la botte pour peu que mes humeurs m'y portent.
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