jeudi 29 septembre 2022

Ultime ultime sortie du mois (et là, promis, j'arrête...Jusqu'en octobre)

Il y en a plus, je vous le mets quand même ? Et oui, je suis un monstre de fourberie profitant à la moindre occasion de la plus infime fenêtre de tir pour m'en aller une paire d'heures faire le zouave au bord de l'eau. Alors que je pensais que le mois de septembre ne me verrait pêcher que trois fois (c'est peu, snif...), j'ai réussi à m'éclipser en milieu de journée en compagnie de l'inénarrable Youki dont la présence fait tant pour le maintien d'un taux de prises catastrophique. Or, si j'ai effectivement la possibilité matérielle d'aller à la pêche, c'est tout de même assez tendu niveau timing. J'en suis réduit à refaire exactement le même parcours que mardi mais en plus vite. Ouille. Une autre difficulté va se présenter dès notre arrivée sur les berges : les pluies (et/ou les ouvertures des pelles des moulins en amont) ont fait grimper le niveau de la rivière de facilement 30 centimètres. Du coup, c'est le bon moment pour un Youki insistant de ses yeux larmoyants d'enfin se lancer dans le stage d'aguerrissement en milieux aqueux hostiles !!!


Un cocker de combat, je vous dis !!! Cependant, son enthousiasme sans borne pour la discipline, outre la traque improvisée des foulques macroules, n'est pas sans incidence à la fois sur la turbidité de l'eau en aval et, plus grave, sur la mise en alerte rouge des poissons du bief. L'expérience est donc un échec. Zut. Je rate misérablement deux pauvres touchettes d'une pusillanimité que je qualifierais bien de ridicule si je n'avais pas peur de stigmatiser les poissons de ce bief d'ordinaire coopératifs. Il est temps de se reprendre, morbleu !!! De retour au véhicule, je sèche tant bien que mal le noble animal et repars vers d'autres aventures. L'arrêt suivant (celui de la grosse perche de mardi) est rapide car un gros chien pas finaud est dans un des jardins qui longent le cours d'eau et semble avoir envie de tourner un bout d'essai pour figurer dans le rôle titre pour le remake eurélien de "Cujo". Je commence à fatiguer un peu (un Youki qui tire sur la laisse en crawlant pendant une heure, ça laisse des traces sur les lombaires !!!) et j'hésite à faire un petit stop sur un spot où j'essaye en vain de réitérer mon triplé de brochets de l'automne dernier et où une grosse perche m'a nargué en début de saison. Allez, je me force, un petit effort et on rentre. Je laisse Youki dans le coffre à roncher comme un Chewbacca un lendemain d'Oktoberfest et descend vers la rivière armé de ma canne à bass préférée en ce jour à ma ML fétiche car j'avais au départ l'intention de jouer du Jika rig. Etrangement, le bief a l'air moins profond que lors de mon bref arrêt de mardi ? Bon, le texan ne se justifie pas pour les quelques lancés en éventail que je m'apprête à effectuer dans moins d'un mètre d'eau relativement claire... Un ersatz de One Up Shad 3" coloris Goujon Disco (dos marron, ventre paillettes argent) de chez Supercontinent (le meilleur rapport qualité-prix d'aliexpress selon moi) qui vole au ras de la berge en face et que je ramène à la nonchalante juste sous la surface et là...


La cliente est sérieuse et je me félicite d'avoir ma petite chinoise X-Fast conçue et utilisée pour le black-bass, dotée d'une réserve de puissance bien supérieure à celle de ma ML que j'aime pourtant d'amour. Quelques coups de tête rageurs plus tard, la bête est dans l'épuisette, un travail sans bavure et j'ai tout loisir pour admirer ce joli poisson avant de le relâcher délicatement en souhaitant le retrouver plus tard. Comme quoi ça ne tient pas à grand chose la pêche... J'étais proche de renoncer à pêcher ce spot, acceptant déjà la bredouille et finalement, zou, je prends la Perche de l'Année. Est-ce que cette saison n'est pas en voie de se terminer mieux qu'elle n'avait commencé ? J'avoue me poser la question.




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire