Brûlé, martyrisé, je m'imaginais aventureusement pour ne pas écrire présomptueusement lundi matin libéré de la malédiction de la bredouille stigmatisante. J'avais la matinée pour m'arrêter à deux ou trois reprises sur des coins où je sévissais ces quatre dernières décennies avant de déménager. Disons le sans effets de manche, ça craint. Ces spots de secours étaient tous dans un état dramatique, quasiment à sec et y pêcher avec des leurres prévus initialement pour les bass dodus du Marais poitevin tenait plus de la profession de foi électorale que de la rationalité la plus aboutie.
Heureusement que je suis un poil négligeant dans le tri des leurres dissimulés dans la poche de secours de la musette. Du coup, quelques petits leurres souples et leurs têtes plombées maison légères m'ont permis de déloger de la perchette sous un cagnard grimpant plein pot. 32°c à midi, ce n'était pas la journée à traîner trop longtemps dehors en pullover.
Quelques perchettes plus tard, il était temps de rentrer, non sans prendre le temps d'immortaliser un coin bien connu de tous les pêcheurs du 44. Je n'avais jamais vu la rivière aussi basse à cet endroit. Mais cela ne fait que 30 ans que je pêche ce secteur...
Il n'y a plus qu'à espérer qu'il pleuve un peu sinon l'arrière-saison ne va pas être extraordinaire...
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