mardi 31 août 2021

Interlude historico-culturel

Ces temps-ci, disons le dans un soucis de transparence bien légitime, je ne vais pas à la pêche étant donné que je dois éduquer un chiot afin de le hisser du statut de dévoreur de tongs mâtiné de machine à crottes à celui de chien racé, bien éduqué et qui fait l'envie du voisinage par son charisme canin canonique alors que dans le coin, à ma connaissance, on ne recense aucun gastronome coréen plus attaché aux traditions culinaires du Pays du Matin calme qu'à la stricte obéissance aux oukases de Brigitte Bardot. Mes connaissances en éducation canine se révélant à l'épreuve des faits aussi lacunaires que les capacités cognitives d'un sectateur du lalanno-philipotisme grégaire du samedi après-midi, vous imaginerez bien volontiers que mes dispositions halieutiques en prennent un méchant coup dans les gencives. Conseil gratuit : prenez un chat !!!

L'auteur de ces lignes, citoyen exemplaire sachant payer de sa personne pour améliorer
au quotidien l'existence de ses contemporains qui pourtant ne s'en montrent que rarement dignes,
ces foutriquets rabougris jamais en panne d'un couinement d'aigreur, tiens !!!

Bref, ne vous attendez pas à un nouvel étalage de mon talent. Par contre, je peux vous évoquer avec une certaine truculence un épisode datant de presque un demi-siècle s'étant produit lors de cette ère quasiment mythique, le Giscardisme, que les paléologues spécialistes du Disco situent entre le Crétacé et l'inexplicable mode de la Tektonik... Aujourd'hui, cette période fait l'objet d'un culte confidentiel dont le pape auto-proclamé habite en Provence mais, chut, je n'en dirai pas plus, je ne voudrais pas que par mon indiscrétion, Jean Paul C. soit victime d'un contrôle fiscal et/ou d'un embastillement préventif.

La Gauche, une autre légende embrumée dont certains archéologues farfelus pensent qu'elle a pu coexister avec d'autres formes de vie primitives voire pré-macroniennes...

En effet, il y a 45 ans, durant l'été 1976, cet avant-goût de nos étés actuels, alors que mourrait Fritz Lang et que naissait Audrey Tautou (ce qui explique bien des choses quant au cinéma actuel), que la France avait laissé tomber Michel Sardou et que Johnny menaçait de tirer dans le tas donnant ainsi au jeune Eric Zemmour le synopsis de toute son existence vouée à se venger de tous les râteaux encaissés dans les boums, une loi fut envisagée par d'obscurs énarques aux dents longues comme leurs rouflaquettes.



Une taxe sur les poissons pêchés (et conservés, on l'imagine) afin de renflouer les caisses de l'état déjà dangereusement vidées par les chocs pétroliers, il fallait y penser. Sauf que mettre un contrôleur fiscal derrière chaque taquineur de gardons, ça devient assez vite inconfortable à moins de crever les plafonds de la masse salariale des fonctionnaires. A peine suggérée, cette mesure proprement pschychédélique fut donc enterrée au soleil de l'été. Comme quoi, les idées à la con pour remplir les caisses voire pire, ça ne date pas de la veille. La semaine prochaine, je vous parlerais de la courgette, votre amie méconnue.





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