La petite tête plombée anti-accrochage couplée à une imitation d'Easy Shiner reste bon an mal an une option crédible pour ne pas trop décorer vos spots favoris d'ex-votos subaquatiques. |
Il est désormais une chose avérée dans l'histoire chaotique de ce blog : le volet "récriminations" est en passe de devenir le principal du tryptique. Poil au dytique. Ces photos seront en effet les dernières de l'année. C'était la dernière séance et le rideau sur le pinsage est tombé. En effet, je me suis obstiné à grands renforts de cocktails pharmaceutiques musclés pour tenir la secousse dans ma quête de la perchette automnale peu farouche. Mais ça, c'était avant...
Le Split Shot à la sortie d'eau des moulins finit toujours par rencontrer l'intérêt de quelques perchettes un peu plus téméraires (voire boulimiques) que leurs collègues. |
En cette après-midi pluvieuse, alors que je boitillais joyeusement sur les berges riantes de la Sèvre nantaise, je ne me doutais guère que ma destinée allait être chamboulée. Enchaînant quelques prises de ci de là grâce à un produit dont je préciserai plus bas les qualités, rien ne différenciait cette escapade de dizaines d'autres en tous points identiques quant aux lieux fréquentés ainsi qu'au format risible des poissons capturés...
Un ersatz de Swing Impact ? Que nenni, mon bon. Que nenni. Il s'agit d'une copie, certes, mais fleurant la crevette à un point tel que le discernement des poissons en est gravement altéré !!! |
C'était quelques jours avant que je ne passe avec un succès certain mon IRM. Et oui, dans le genre particulier des " années de merde", 2020 restera un grand cru. Enfin, mes IRM et mon scanner impromptu devrais-je plutôt dire. Et oui... J'avais mal, voire très mal depuis deux mois parce que j'avais une fracture du bassin. Ouille. Dans le genre "Rambo de chef lieu de canton", je me pose là avec ma connerie. Je suis pas le seul, remarquez... Trois passages aux Urgences, aucune radio car "prioritaires pour patients COVID". Il a fallu que je m'évanouisse à l'entrée du CHU de Nantes pour qu'on se pose la question "et si des fois, ce ne serait pas autre chose que des douleurs fantômes causées par des troubles neurotransmetteurs résultant du covid passé du patient" ? Ah ouais ? Sans dec, Sherlock ? Bref, j'en ai bien chié, j'ai même continué à bosser comme un con en serrant les dents avant que ça ne devienne plus tenable et pour cause : trois mois d'ITT. Youpi.
Le petit pot miracle ou un investissement des plus rentables... |
Bon, à part ça, le petit pot de shads badigeonnés de senteur crevette, c'est de la bombe, bébé. Vraiment un truc à avoir pour pinser en eau claire quand votre bassin fracturé vous interdit de combattre sans hurler tout poisson de plus de 20 centimètres de long ou quand vous vous adonnez à la nonchalante au rockfishing. J'en reprendrai à coup sûr de ces petites mignardises. Mais pour l'instant, c'est le confinement qui recommence pour moi : trois mois à jouer les tardigrades grabataires grognons, c'est vraiment mon année, il y a pas à dire...
Je vous savais prompt à citer Didier Morville, mais diantre,pour un petit pot de shad, cela me semble un tantinet grandiloquent! Cependant je vous pardonne, connaissant votre situation tardigradesque ô combien pénalisante et difficilement supportable pour votre entourage dévoué. Je vous pardonne soit, mais ayez la bonté d'agonir avec esprit et bienveillance, sans faire de scandale, pasqueu vous faites chier à la fin bordel de pute (heu pardon, je voulais dire bordel de péripatéticienne). Mais je m'enflamme... Je m'exalte... Regardons plutôt paisiblement cette petite scènette qui nous mettra tous un peu de sable dans les yeux pour nous causer des lésions oculaires bénignes : https://youtu.be/23eimVLAQ2c
RépondreSupprimerMonsieur Popaul alias Charlot pour les habitués,
RépondreSupprimervotre terreur irrationnelle de l'épilation vous dévoile si je puis dire en ces temps de prosélytisme acharné. Ah ah, comme aurait écrit Jack l'éventreur, on est prêt à tout, même à ressembler à Demis Roussos dans la brume, pour ne pas qu'on lui touche sa pilosité ?
Ce n'est pas parce que l'on vous prend pour un pongidé dès que vous vous précipitez à la plage pour regarder les filles qui y marchent la poitrine gonflée par le désir de vivre, provoquant ainsi une panique que, jadis, un poète de Septimanie mît en musique...
https://www.dailymotion.com/video/x1hzxo
Que nous sommes obligés, nous les hommes, les vrais, ayant fait leur service militaire et chanté en choeur, en short par moins 10 degrés des vieilles comptines de la Kriegsmarine plus ou moins traduites avec bonheur par un adjudant multiglotte, de nous plier à votre Diktat métrosexuel empreint de sadisme où l'on devine comme une influence cosmopolito-féministo-transgenrico-macias ou je me trompe ?
Bref, tenez-le vous pour dit, chenapan.