vendredi 3 juillet 2020

La Créature du Marais revient...

Deuxième lancer sur ce que je pensais être une chasse de perches...

Depuis presque deux mois que la pêche est de nouveau ouverte, mon palmarès 2020 ressemble à une vaste traversée du désert. Quelques perchettes dans l'Eure, du chevesne nain à foison dans les ruisseaux ridicules de la région (un beau tout de même dans le canal Louis XIV), un gardon suicidaire, un brocheton kamikaze et trois sandres à l'ancienne maille en un petit quart d'heure de pêche dans le marais lors d'une virée express… Il était plus que nécessaire que je m'offre une vraie séance de pêche. Faut pas déconner. Etant donné que je suis scoumouné comme pas permis (jouissant même de l'usufruit d'un karma de tardigrade dixit le Michel Chevalet du moulinet vintage), cette séance de pêche s'est déroulée en deux épisodes : un quart d'heure fécond en secteur urbain suivi plus tard dans la journée d'une heure au bord d'une conche inconnue...

Parlons peu, parlons bien, le Chubali Pencil, seul leurre de surface trimballé car je ciblais la perche, est décidemment un véritable aimant à poissons, surtout quand ils massacrent les alevins musardant en surface.
A peine le temps d'engloutir mon sandwich poulet sauce kebab suivi de son collègue aux deux saumons (oui, c'est que ça mange à cet âge là !!!!^^), c'est la gaule en main que je fonce vers la Sèvre niortaise coulant paisiblement à peu de distance. Quelques petits poissons blancs s'enfuient en désordre en surface. N'écoutant que mon sens inné de la pêche à la ligne, j'attache au bout du bas de ligne un petit leurre de surface Silex, le chubali pencil 55. Le succès ne se fait patate tendre comme on dit dans les milieux autorisés, là où on se signe et contresigne des autorisations de proclamations qu'on est les rois de la pêche...

Les attaque sont franches et les combats délicats vu que je pêchais la perche avec un bas de ligne en 20/100° et que le spot est plein d'herbiers. Mais au bout de quelques prises, la taille moyenne descend puis les touches s'interrompent totalement. Le temps m'est compté de toute façon. Un dernier pin's aura le douteux privilège d'inaugurer le dernier venu dans ma boîte...
Le leurre Caperlan à 7 euros (somme pharaonique pour un vieux grincheux accro aux tarifs aliexpress^^) a été inauguré de manière discrète. Peut mieux faire !!!^^
Après avoir été à mon rendez-vous, j'en sors dans un état de calme relatif tant la fréquentation même ponctuelle de pervers(es) narcissiques peut vous pousser parfois à la tentation de braver le risque de la cours d'assises juste pour essayer en pure perte de rétablir un peu l'équilibre karmique de ce monde infesté de malfaisant(e)s attendant la mort en faisant chier leurs contemporains  sans raison autre que la minable satisfaction de leurs besoins pathologiques... Les indigènes me l'avaient dit, c'est du lourd.

Bref, il était nécessaire de faire un petit break. Quoi de mieux qu'une halte sur les bords d'une conche perdue où l'on se demandait s'il y avait du poisson dedans pour éviter de revenir avec un lance-flamme afin de régler le quiproquo ? Oui, la réponse est formelle et plus pacifique au final. C'est un festival de touches qui nous attendait. Du bass à foison mais aux leurres à perches car nous n'avions pas du tout prévu de rechercher prioritairement cette espèce.





































Comme quoi, la pêche à la ligne couronnée d'un succès relatif, ça permet d'éviter d'entrer en éruption.



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