Les ustensiles indispensables à une réussite totale en petite rivière par temps froid : des petits leurres souples plus ou moins aromatisés et longs de moins de 5 centimètres... |
Quand j'ai entamé, encore rempli d'une pétulance à l'optimisme débordant confinant presque à l'outrecuidance la plus niaiseuse, la rédaction laborieuse de ce petit billet, je ne me doutais pas un instant que le mois de décembre allait être rythmé par des précipitations fâcheusement dantesques et, coïncidence tragique, entaché par la répétition et la durée de divers épisodes sanitaires m'ayant proprement cloué au lit, la tronche en chantier. Ceci explique, en partie au moins, le non-avancement de cet article. En effet, l'état des petites rivières du coin transformées en torrents fangeux ne m'a pas incité plus que ça à aggraver mes pathologies hivernales.
Malgré tout, j'ai eu le douteux privilège de trempouiller du micro-leurre une petite heure dans l'Yvette, sous-affluent de la Seine ayant su rester humble et abordable malgré ses fonds encombrés d'obstacles manufacturés et ses eaux fraîches et teintées. Sans un trop grand succès hélas puisque seuls trois mini-chevesnes ont été assez aimables pour se laisser leurrer par mes grossiers quoique microscopiques artifices...
Un chevesne arraché quelques secondes à son biotope par un petit Grass Minnow dandiné à la cool durant une journée de givre sur l'Yvette... |
Finalement, le mois de décembre ne m'aura offert que cette toute petite virée rapide et rafraîchissante, certes, mais en aucun cas la sortie tonitruante qui vous fait quitter une année civile dans les flonflons des fifres et les rugissements de grosse caisse, la tête haute et les mains pleines... Ce sera pour bientôt, j'espère.
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