Le Monstre du 92... Victime d'un EZ Gambler au coloris rare, chiné au Troc Pêche de Niort
en février dernier sur le stand d'un pêcheur déçu du produit.
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Mettre à profit une paire d'heures de liberté halieutique en petite couronne relève du travail d'un Hercule stakhanoviste ou peu s'en faut… Plonger sans ciller dans l'enfer du périphérique sous la pluie, sortir au bon endroit et trouver une place de parking à proximité du fleuve sont déjà des épreuves qui éliminent les pusillanimes.
Bucoliques à souhait, les berges de la Seine incitent le pêcheur à une douce somnolence... Ou presque^^. |
Une fois que l'on a surmontées ces épreuves initiatiques sans froisser de la tôle, en essuyant juste quelques coups de klaxons rageurs et autres bordées d'insultes explicites, il ne reste plus qu'à trouver un coin de Seine pêchable, sans ronces ni obstacles rivulaires aussi infranchissables que les règles du subjonctif le sont pour un adjudant-chef… L'eau est claire malgré le régime de pluie des derniers jours. Par contre, elle semble refroidie car plus aucun alevin n'erre sur les bordures…
Situation périlleuse pour un pêcheur claudiquant… A quelques centimètres du plongeon dans la Seine même !!!^^ |
C'est au ras d'une péniche que la délivrance m'attendait. Un "toc" bien franc dans la ligne, un moulinet qui s'emballe et je bats mon record "Chevesne", après toutefois quelques péripéties dignes d'un Belmondo au sommet de son art, chevauchant tuyau et agrippant filin retenant la péniche avant de me saisir du Monstre... Devant la taille imposante du bestiau et ma position rien moins qu'inconfortable, à deux orteils près de me baigner involontairement même, je me suis contenté de quelques photos... Impossible de le mesurer évidemment mais bon, il était "maillé pour sûr" comme on dit en province^^.
Transporté par l'enthousiasme, je réussirais même à remonter la pente tout seul, sans aide extérieure, en transformant juste mon futal en gangue de boue dégoulinante. Parfois, il faut savoir payer de sa personne pour accéder au succès.
L'épreuve de vérité entre Fort Boyard et Indiana Jones. Tout simplement. |
Transporté par l'enthousiasme, je réussirais même à remonter la pente tout seul, sans aide extérieure, en transformant juste mon futal en gangue de boue dégoulinante. Parfois, il faut savoir payer de sa personne pour accéder au succès.
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