Pris dans les arrêts de jeu, un joli rotengle clôture ma saison de pêche 2018-2019. |
Pour la dernière journée de la saison, la météo a mis les petits plats dans les grands. Un vent à décorner tous les cocus de Basse Vendée, une caillante assortie, bref des conditions optimales pour rentrer les mains gelées, les yeux rouges et le mental dévasté par la millionième bredouille de notre laborieuse carrière...
Parmi les nombreux périls qui guettent le pêcheur hivernal, le chien de chasse en rupture de niche n'est pas le moindre. Heureusement que les greffes de mollets se passent bien de nos jours... |
La journée s'est déroulée en trois phases. Le matin, nous traquons avec délicatesse la perchounette portuaire sous les rafales... Brèmes en drop-shot, perches et un petit sandre au LS Maria succombent à nos efforts avant de regagner l'igloo et de nous sustenter d'un filet-mignon propre à ravigoter nos sens mis à mal par la fréquentation de la banquise...
Les têtes plombées articulées aliexpress, une petite mignardise à croquer pour les perches maraîchines. |
L'après-midi, une brève incursion en plein vent sur un spot d'ordinaire renommé pour ses sandres adipeux se soldera par une retraite sans gloire vers le fameux port que nous connaissons bien...
Une brutale averse déclenchera la frénésie des bancs des perches... Il était temps. |
Ce sera finalement, comme le matin, sur le même secteur que les poissons se montreront coopératifs.Un herbier riche en perches affamées, c'est un trésor quand le vent cherche à vous faire amputer de vos appendices exposés à son acharnement...
La petite perche, notre fidèle alliée contre le spectre grimaçant de la Bredouille !!! |
On ne va pas bouder son plaisir. Une Fermeture de la pêche, c'est une date particulière, un moment privilégié, l'ultime chance de secouer quelques pin's avant un trimestre de sinistrose. Alors quand ça mord, on en profite...
La récompense du "vrai" pêcheur... Un poisson mérité malgré le vent, le froid et des douleurs articulaires à faire passer les péripéties andines d'Henri Guillaumet pour un pique-nique d'hypocondriaques nourris au quinoa... Voila ce qui nous fait nous lever le matin, en plus des soucis de prostate bien sûr. Bon, maintenant, c'est parti pour un trimestre de calme. Au moins au niveau du taquinage de poiscaille, pour le reste, on verra !!!^^
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