Après deux bredouilles de suite, vu que le cochon était dans le maïs et que les mouches semblaient vouloir changer d'âne, il était temps de remettre l'église au milieu du village. A partir de là, au jour d'aujourd'hui, il fallait au niveau technico-tactique ne pas se voir trop beau ni se prendre pour un autre. Bref, il était urgent de retourner aux fondamentaux. Canne ML, boîte à pin's, Zara Puppy Spook série limitée Casimir, on allait entendre la vaisselle dans le buffet étant donné que je n'allais pas faire le voyage pour rien !!!^^
L'objectif du soir était par la force des choses relativement limité. Il
fallait briser la loi des séries. Tordre le kiki du chat noir.
Retrouver l'envie d'avoir envie. Bref, il se limitait à ne pas rentrer
bredouille et à, accessoirement, "relever les compteurs" rapidement sur
quelques spots un peu délaissés ces dernières années. Il ne m'a pas
fallu bien longtemps par ailleurs pour me souvenir des raisons
objectives qui m'avaient poussé à les délaisser, ces p***** de f******
de spots pourris !!!^^
Un chevesne à la cuillère-maison, quelques perchettes au Swing Impact 2" et une au crankbait discount chinois. Maigre bilan. Sans surprise toutefois vu que ces spots sont manifestement sur-viandés par des poètes du genre à poser deux dizaines de cannes à vif par blaireau dans les 50 mètres aval des seuils et d'attendre que ça se passe en cuvant sa vinasse... Des dizaines de mégots sur les berges, des bouteilles de bières dans les nénuphars ( toutes fraîches : les étiquettes tiennent encore ), du nylon foisonnant aux branches basses, autant d'indication flagrantes que les amis de la nature et du vin de table sont de retour...
J'ai bien essayé d'aller explorer quelques coins moins accessibles mais après une petite frayeur causée par un groupe de taurillons taquins ( un
épisode burlesque qui m'aura fait renouer temporairement avec les joies
du jogging...), il était déjà l'heure d'arrêter mes errements... Il faut bien avouer que cette météo assez peu encourageante n'incite guère à musarder à la primesautière jusqu'en nocturne. Cela dit, tout est relatif : l'année dernière, à la mi-mai, je n'étais pas encore allé à la pêche. Sinon j'aurais sans doute entamé 2015 avec quelques bredouilles... De toute façon, il ne sert à rien de se faire des illusions : pêcher aux leurres, surtout du bord, dans le coin, en début de saison, c'est assurément s'exposer à de sévères atteintes à l'amour propre vu ce qu'il reste à prendre...
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