speedfishing de proximité

Je ne sais pas si je vous en ai déjà parlé mais si je tiens à bout de bras la marge bénéficiaire d'aliexpress, c'est grâce à l'immense bonté d'actionnaires bénis des Dieux qui m'ont offert du travail. Loin de me taper des journées classiques, il arrive assez régulièrement qu'au cours de la semaine, j'ai des fenêtres de liberté qui s'ouvrent aléatoirement comme si elles étaient un calendrier de l'Avent tombé prématurément aux mains avides d'une classe de CE2. Jeudi après-midi, pour citer un exemple récent, j'ai pu m'en aller folâtrer sur les bords de la Sèvre nantaise, encore assez basse pour me permettre de me livrer à une randonnée improvisée à même son lit. Le fond est tapissé d'algues bleues, de coquilles de corbicules et l'eau y est d'une limpidité extrême. On croirait voir Fabrice Arfi expliquer pourquoi les médias mentent.

Encore une fois, il s'agit là d'une première. Jamais je n'avais pu en toute sécurité m'aventurer sur ce bief aussi loin en waders. Et nous sommes début octobre. Je frémis d'avance à l'idée que le déficit pluviométrique accumulé va se résorber un jour ou l'autre sous une forme massive. Mais comme je suis une crapule libérale masquée, j'ai tout prévu en achetant un maximum d'actions Guy Cotten.

Et sinon, Che Guévara, excuse-nous mais la pêche dans tout ça ? Ah oui, merde, j'avais oublié. Bon, je n'avais pas la journée donc je suis allé une fois de plus à l'essentiel. Combo XUL, LarvaZ et posé discret entre les feuilles mortes flottant à la surface d'un coin secret.

 

 

Exceptionnellement, c'est le plus gros des chevesnes repérés qui gagne la course et chope le petit truc en plastique avant ses deux congénères bien moins bâtis. Quel plaisir de combattre un joli poisson sur du matériel aussi léger, je vous assure !!! Bagarre brève mais intense avant que la bête ne finisse dans l'épuisette, j'aime quand les plans se déroulent sans accrocs !!!