Parlons peu, parlons bien : après avoir été l'innoncente victime de changements impromptus d'emploi du temps, c'est un après-midi tronqué auquel j'ai dû faire face. Mais d'une dignité extrême devant l'adversité, j'ai tenu à aller pêcher en Loire comme prévu. Sauf que j'ai voulu une fois encore sortir des sentiers battus et innover. Raté. Les chantiers d'aménagement du lit du fleuve battent leur plein en ce moment et c'est donc une fois de plus en renonçant à l'aventure que j'ai terminé sur un secteur accessible et donc très difficile tant les poissons y sont harcelés.
Par une sorte de coup du sort inexplicable, le premier poisson que j'y prends succombe à son tour à une AR-S Blux incontournable. Quand je pense que j'avais hésité à ajouter ce coloris à ma collection... Alors qu'il s'est révélé depuis deux mois comme un incroyable sauve-bredouille.
La suite n'est hélas pas trépidante des masses. Deux belles perches poursuivent sans réussi à se piquer mon imitation aliexpress du Realis Pencil. Deux ides mélanotes viennent pousser du nez en bord de courant et sans y mettre trop de conviction l'AR-S. La température fraîchit, l'eau est marronnasse. Tout va mal jusqu'à ce que je sorte ce poisson-nageur peint en coloris Goujon Disco Glitter lesté à l'arrache qui a fait tellement de ravages cet été.
Enfin un beau chevesne sur ce spot, ça valait le coup d'attendre. Quand je pense à la cadence de touches de ces parages ligériens, il y a encore quelques années et que je compare ces années fastes à aujourd'hui, ça fait peur... Bon, il est aussi vrai que je n'ai finalement pêché qu'une grosse heure avec toutes ces volte-faces routières devant l'impossibilité de pêcher sur les sites en chantier. Ce qui est typiquement le genre de trucs qui pardonne rarement quand on a pas tellement de temps disponible.
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