Pinsage express

L'été indien joue les prolongations, dirait-on. Autant essayer d'en profiter un peu, non ? Par contre, je suis encore limité par les obligations professionnelles. Damn it. Je ne peux pêcher qu'une heure et des poussières. Obligé donc une fois encore d'aller au plus près pour jeter le gant face à la menace immanente de bredouille.

Par chance, j'ai développé depuis quelques années une remarquable pour ne pas dire surnaturelle capacité à éviter cette humiliation. Ce don tient en un mot : Tanta. Et oui, j'avais remisé l'engin depuis l'ouverture mais c'était une erreur. 

Je n'ai pas réitéré le choix déplorable d'hier. Pas de tanta en texan donc. J'en ai perdu 2 par accrochages mais en compensation, j'ai pris les deux poissons qui ont été assez sympathiques pour attaquer cette imitation de larve qui pue.

Oui, ce n'est pas brillant mais face à la clarté de l'eau, au courant inexistant et à la pleine lune, franchement, c'est pas plus pire que si c'était moins bien comme l'écrit si joliment Louis Sarkozy dans son dernier essai...