Session rapide entre deux tranches de labeur

Oyez oyez la triste complainte du vilain aliéné par le servage salarié. Et oui, septembre marque le début de la saison des heures supplémentaires de début de soirée. Ce qui me prive de coups du soir. Aujourd'hui, pour avoir ma dose de pin's, je ne pouvais que profiter de deux vagues heures en début d'après_midi. Évidemment,  cela paraît évident, je ne peux pas m'éloigner des masses. 

C'est donc sur les éternels postes vus et revus un nombre incalculable de fois que je me suis rabattu sans vergogne, nécessité faisant loi. En compagnie de celle qui ne me quitte plus désormais, ma canne XUL, j'ai donc poncé les mêmes coins que mardi dernier.

La pluie était annoncée mais par chance, c'est un soleil radieux qui m'a tenu compagnie pendant la session. J'ai donc pu assister avec ravissement à toute une multitude d'attaques de la part des super-prédateurs locaux...

Grâce à une micro tête plombée et une LarvaZ, j'avais le truc du jour pour faire du poisson en eaux claires et basses.

Les perches-soleil, franchement, il n'y a que ça de vrai !!! Qu'est-ce que ça peut se montrer hargneux, ces bestioles, quand elles veulent. Elles m'ont ruiné deux LarvaZ alors que pourtant les leurres souple Zman, il faut y aller pour les abîmer. Le paquet fait grise mine, il ne m'en reste plus que quatre...

Bref, le propos est clair, en XUL, même sur des secteurs archi-pêchés, avec un peu de patience et de minutie, la bredouille appartient à un passé révolu comme les encriers en salle de cours, les charges à la baionnette et le légendaire sex-appeal de François Bayrou.