vendredi 5 septembre 2025

Une heure au soleil...

On prend les mêmes et on recommence. Enfin presque puisque j'ai changé de rivière, retrouvant avec circonspection un coin délaissé pour cas de force majeure depuis les débuts de la sécheresse. Celle-ci est loin d'être de l'histoire ancienne même si le niveau semble être un peu remonté. Attention, on est dans l'échelle de quelques centimètres, hein, n'allez-pas redouter une crue dévastatrice non plus. Reprenant le collier à quatre heures après avoir fini à une heure ma première partie de journée, inutile de préciser que la fenêtre de tir est du genre étroite. Pour la troisième fois de la semaine, c'est donc le combo XUL qui est de sortie. Précisons aussi que je viens de recevoir une petite commande aliexpress et que dans celle-ci, il y avait un paquet de shads Supercontinent de 3 centimètres de long. La friandise n'est pas longue à se faire croquer par un petit chevesne. Quelques instants plus tard, c'est un gros chevesne qui chope le shad et là... Je touche à mes dépends les limites de la pêche en XUL. Oulalala. Bon, la bête finit par se décrocher en passant sous une branche immergée. Damned. Je me rends compte alors que le spot est farci de branches en fait. Un propriétaire riverain a coupé des arbres qui menaçaient de chuter et a balancé dans la rivière tout ce qu'il n'a pas débité en format stère. Merdasse.


Bien, va falloir faire avec. J'insiste donc plus avant en ayant pris l'élémentaire précaution de remplacer mon petit shad par l'inévitable LarvaZ. Le festival va commencer...


Je gratte avec minutie chaque recoin ombragé, la moindre bouillée d'herbiers, le plus insignifiant courant et cela marche plutôt pas mal car j'enchaîne les touches de perches. Rien de bien gros jusqu'à ce qu'une perche de trente centimètres se pende à ma ligne. Là, une deuxième fois après le gros chevesne, je rencontre les limites de ce style de matos. Elle aussi réussit à se décrocher en bordure. Il faut dire aussi que je n'ai pas cru important de trimballer mon épuisette pour une session aussi rapide. Le rappel à l'ordre fait mal.



J'enregistre aussi beaucoup de touches ratées car les petites perches n'arrivent pas à engamer correctement ma larve malgré leur enthousiasme touchant. Hélas, au bout d'à peine une heure de picorage de pin's, le tronçonneur fou revient et se remet à l'ouvrage, me vrillant la tête avec sa symphonie mécanique pour homme rustique. C'est la fin de la partie de pêche, je me replie dignement quoique prématurément.


Comme consolation, je retiens la taille moyenne des perches qui est nettement plus intéressante que celle des prise de mardi et jeudi. Je sais que tout est relatif mais il y a comme un début de commencement de mieux, non ?



Allez, c'est déjà inespéré de pouvoir pêcher un peu entre deux week-ends, ne boudons pas notre plaisir. On est encore bien évidemment dans le dur, je ne parle même pas de la Loire qui continue de charrier des tonnes de laitue dégueulasse, mais peut-être que de belles sessions sont à venir, qui sait ?

 


 

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