Quoi de plus reposant, après une semaine de travail particulièrement riche d'enseignements sur la bêtise humaine, que de foncer vers le sud à la recherche du pin's ? Bien évidemment, vous connaissez ce blog, rien ne se passe comme prévu : je rejoins le célèbre Mailloche à la confluence de la Sèvre niortaise et d'un de ses affluents charriant du limon, espérant prendre quelques poissons aux dimensions limitées et là, je surprends le Raboliot de Haute Charente en train de s'escrimer avec un gros moustachu bien gluant. La lutte est épique mais c'est le silure qui l'emporte. Nos tentatives de renouer avec le succès halieutique seront par la suite vite abandonnées afin d'éviter les embouteillages de la mégalopole niortaise nous barrant l'accès au Maillochistan.
Le lendemain, avant l'aube, nous fonçons vers un lac mythique, où, selon un mythomane bien connu du sud des Deux-Sèvres, vivraient des poissons plus énormes que ceux que traque Cyril Choqué (depuis qu'il a marché sur une torpille en traquant la blennie coprophage d'Oléron-Plage). Que d'eau, que d'eau...
Bon, malgré tous nos efforts et quelques centaines de lancés plus ou moins francs, la journée se termine par une grosse bredouille et seulement une touche chacun en quelques heures d'efforts acharnés. Snif. Le lendemain, l'espoir renaît avec le changement de direction du vent. L'air arrive du sud. La pluie menace, certes, mais les poissons vont retrouver l'appétit !!!
Malheureusement, il a bien plu pendant la nuit et le courant nous oblige à pêcher les bordures. Les poissons sont bel et bien mordeurs mais nous n'en croiserons que des petits exemplaires.
Sauf sur l'ancienne écluse d'un port du marais où j'aurais la joie de courte durée de prendre un gros bass qui ne se laissera pas faire ni photographier et qui retournera à l'eau par ses propres moyens en profitant lâchement de mes réflexes léthargiques et de mes genoux cagneux. Damned.
Les autres bass n'étaient pas d'une taille remarquable mais on les aime tellement, ces petits sauve-bredouilles. Finalement nous interromprons cette joviale escapade un peu prématurément en début d'après-midi, trempés par une vigoureuse averse ayant traîtreusement choisi de frapper durant l'accalmie prévue par Météo France.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire