Le bricoleur est de retour

Il est des mystères qui échappent à l'entendement. Pourquoi faut-il que j'ai une demie journée de liberté totale alors que les rivières sont chocolatées ? Qu'ai-je donc commis pour être ainsi maudit ? Quoi ? Comment ? Le réchauffement climatique ? Mais qui aurait pu le prédire, hein, je vous le demande ?

Du neuf avec du vieux... Du bricolage vintage, d'avant 1958.

Plutôt que d'aller perdre du matos dans des eaux boueuses flirtant avec le tumultueux, j'ai préféré bricoler des leurres et ainsi continuer avec une opiniâtreté frénétique non dénuée d'une mâle résolution droite dans ses fixe-chaussettes  (un peu comme un Michel Barnier de gauche, voire sympa avec les gens d'en bas mais bon hein bref, je digresse) cette tâche de longue haleine entamée de longue date consistant à recycler tout ce qui traîne dans mes boîtes de matos. Là, par exemple, un plomb-balle maison de six grammes leste un ensemble palette numéro 2 agrémenté d'un vénérable leurre souple Mister Twister.

Ce matin, entre deux phases de labeur de basse intensité, il faut bien le dire car les Français ont le droit de savoir malgré leur air con de cocus de l'isoloir, j'ai une fois encore déniché pour une poignée de menue monnaie un ouvrage traitant de pêche à la ligne. Le livre datant de 1989, il est amusant d'y découvrir que ma récente passion, les Hair Jigs, y était déjà décrite.

Le mini Buster Jerk traînait dans mes boîtes depuis longtemps,  trop longtemps,  il était temps de lui offrir un relookage vigoureux.

J'ai fini par craquer et tenter deux heures de pêche tout à l'heure dans la seule rivière limpide du coin. Ouille. Elle était pratiquement à sec ces dernières semaines et ça se sent. Bredouille sans la moindre touche. Snif. Je me console pourtant avec la découverte d'un "whopper plopper" aliexpress sur une branche basse. Il ne m'en faut pas plus. En effet les temps sont durs...