Perdu, dans l'entre-deux d'un 15 août ensoleillé, au milieu des steppes poussiéreuses du Mogettistan du bas, le hasard m'a pour une fois porté au bon endroit.
Certes, la bourgade ne payait pas de mine : elle regorgeait de traîne-patins rentrant dans l'âge adulte la canette de 8.6 à la main en milieu d'après-midi. J'y ai même croisé Brandon et son fidèle second y faisant des drifts en trottinette électronique afin de terroriser les mères de famille et leur progéniture, c'est dire si le misérabilisme provincial y faisait flotter haut ses couleurs.
Alors que je n'avais pas prévu du tout de passer, encore moins de m'arrêter dans cette bourgade, j'y ai finalement passé un petit moment, deux heures, à pêcher le peu d'eau qu'il y reste.
En plein cagnard, la nuque tannée par un soleil implacable, je redoutais un plan foireux mais de façon assez surprenante, les perches autochtones ont répondu avec enthousiasme à mes sollicitations.
Contraint de pêcher d'une certaine hauteur, gêné par un vent latéral assez soutenu par instant, ça n'avait rien au départ d'une pêche facile mais par chance, j'étais sans doute là au bon moment.
Le terrain de jeu s'est par contre révélé plutôt restreint au fur et à mesure de mes pérégrinations. J'ai dû changer régulièrement la présentation de mes leurres pour conserver mes chances.
Mais le Hair Jig maison assorti à un Swing Impact 2" semble avoir la quote ici aussi.
Cette session rapide m'a permis de prendre du poisson en plein cagnard sur un secteur bien pêché (7 pêcheurs croisés en plein après-midi de chaleur sur 200 mètres de linéaire). Je ne m'attendais pas à un tel succès mais visiblement mes Hair Jigs ont un public.
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