Août et son cortège de galère, suite... Alors que demain, je m'envole vers le Maillochistan, terre de contraste entre tradition et modernité, j'ai ressenti l'irrésistible appel du pinsage estival. Je sais, c'est bas mais pour ma défense, j'avais des Hair Jigs à tester, nom d'un vicaire en string.
Tuons le suspens dans l'œuf : si l'on excepte une perche prise à l'AR-S maison (juste avant de la laisser dans une branche, snif snif...), le seul leurre qui aura fonctionné aujourd'hui, c'était mon Hair Jig.
Il faut dire aussi pour être honnête que la rivière n'est pas au mieux de sa forme.
On en a pris l'habitude malheureusement. Niveaux bas, cyanobactéries partout, la recette d'une canicule réussie. Bref... Revenons à notre petite merveille poilus, voulez-vous ?
Cette série est vraiment trop légère car j'ai utilisé comme lest une chevrotine de 0,8 gramme provenant d'une boîte pour la pêche à l'anglaise. Il va me falloir des poids plus conséquents car le vent m'a obligé à pêcher trop près du bord.
Il faut dire par ailleurs que j'ai pêché des secteurs ultra-fréquenté. Sur le dernier, j'ai croisé trois pêcheurs aux leurres en 20 minutes !!! Bon, tous bredouilles évidemment sans que cela me surprenne réellement tant la taille et les coloris de leurs leurres utilisés indiquait une tendance lourde à la crédulité quant au taux de gros poissons disponibles dans le domaine public en pêchant du bord en tongs.
En tout cas, j'ai pu défricher un peu en prospectant. Un coin méritera une virée en float-tube un de ces jours, je crois.
Car il va bien falloir que je renonce à ces petites sorties improvisées où je me retrouve à pinser avec application sur des spots poncés H24 par les habitués du Décathlon local !!! Même si, en attendant, le succès de ce Hair Jig maison éminemment perfectible, certes, sur un coin viandé industriellement, me remplit d'allégresse.
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