Alors que la république tremblait sur ses bases, que l'intelligentsia droitière , de Pascal Praud à Cyril Hanouna, s'apprêtait à s'enfuir en cas de victoire des Khmers rouges et que François Hollande, le fameux gauchiste assoiffé de sang d'actionnaires majoritaires, l'Homme au couteau à beurre entre les dents, le Bakounine de Corrèze revenait des enfers pour imposer la dictature du prolétariat, moi, modestement, j'avais décidé de manière abrupte de me placer au dessus de la mêlée en me contentant d'affronter un fleuve sauvage. Car cette année, saperlipopette, la Loire s'est faite attendre.
J'en ai profité tout de même pour perdre deux heures à essayer de pêcher sur les lointaines chasses d'aspes. Peine perdue. Du coup, je suis passé en mode reporter en prenant quelques photos souvenirs des crues.
L'autre découverte a été la présence massive d'écrevisses de Louisiane. Cette année, elles explosent.
Disons-le, j'ai perdu deux heures précieuses sur un spot que j'avais vu d'emblée comme désastreux.
Mais je suis du genre obstiné. Une fois les attraits du secteur épuisés, il m'a bien fallu trouver un spot de secours. Sauf que, en stratège accompli, j'étais parti avec une seule canne. Une MH. Bravo. J'ai donc fini par me résoudre à essayer un petit coin repéré pendant un trajet professionnel. Pas d'eau, petite rivière manifestement bien viandée ou bien polluée (pas vu un poisson pendant une heure, même pas un petit chevesne !!!). Heureusement, par une sorte de phénomène étrange tenant plus du miracle que du pattern millimétré, je finis par sauver la bredouille...
Au "Chubby38" Kosadaka, ça faisait une éternité mais j'étais bien content qu'il soit resté dans la boîte celui-ci. Comme quoi, on ne devrait jamais faire l'économie d'une valeur sûre.
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