Cette année est décidément placée sous le signe des bouleversements climatiques. Alors que l'Europe suffoque, à l'ouest, ça flotte. Hier, un orage copieux a fait déborder les canalisations, transformant certains rond-points périurbains en piscines temporaires. Quant à moi, toujours en attente d'effectuer mes tonitruants débuts dans mon nouvel emploi, je zonais à la pathétique en bricolant vaguement tout en regardant d'un oeil mélancolique couler la pluie. Mais ça, c'était hier. Ce matin, miracle, mon premier jour de labeur est reporté. Il ne pleut plus. On dirait bien que ça ressemble à une configuration idéale pour aller pinser en eaux troubles, non ?
Car oui, hélas, l'eau, elle était pas tiptop. Après avoir essayé un petit coin productif à l'ordinaire pendant deux bonnes heures sans ressentir d'autres émotions que le décrochage d'une petite perche, j'en ai eu ma claque et je suis donc revenu sur mes pas pour ratisser une petite rivière plus proche de mon gourbi. Là, j'ai enfin réussi à éviter la bredouille de manière digne et propre malgré l'eau boulée.
Rien d'extraordinaire mais l'objectif restait de ne pas rentrer capot : un chevesne à la AR S "maison" et un autre au petit leurre souple Zman pris en moins de trente minutes, ça me suffit bien pour patienter un poil car la météo annoncée pour les prochains jours ressemble à s'y méprendre à un avis de fin de chantier...
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