Après 114 mois depuis notre dernière rencontre, j'ai retrouvé, à la brocante pêche d'un petit village perdu du Pays Gallo, Thierry, transfuge alsacien venu régler une bonne fois pour toute le problème des ragondins. Comme il le dit en rechargeant sa winchester, la Bretagne est trop petite pour lui et les myocastors. En tant que victime innocente de ces sales bêtes, je ne peux qu'abonder dans son sens en lui souhaitant de parvenir à ce but éminemment louable.
Bien évidemment, alors que nous nous étions mutuellement réconfortés en nous assurant avec une insistance suspecte que n'ayant besoin de rien, nous n'allions pas avoir envie de tout, les stands nous ont aimanté sans que nous ne puissions dire non, arrière Satan, je n'achèterai pas cette fouêne simplement pour ne pas être bredouille samedi prochain !!!
Plusieurs tables proposaient du matériel outrageusement vintage mais nous avons avec une hauteur de vue non dépourvue d'un certain brio su esquiver la tentation.
Par contre, alors que Thierry parvenait à rester d'une dignité forçant le respect, je me suis une nouvelle fois vautré dans l'achat compulsif totalement inconsidéré en m'abritant lâchement derrière le fallacieux et désormais usé jusqu'à la corde du "ça vaut le coup, c'est pas cher !!!" Misère de misère.
Cela dit, j'ai tenu à soutenir le jeune créateur local en lui achetant un leurre de surface totalement garage-craft particulièrement bruyant. L'engin m'a paru très sympathique et devrait être à même de prendre un poisson lors de la prochaine décennie si on prend en compte les leurres qui encombrent mes boites et le temps de pêche de chacun à l'échelle d'une saison complète.
Veltic numéro 6... |
Parmi la vingtaine de cuillères vintage dont j'ai cru devoir faire l'acquisition, j'ai eu la chance de tomber sur des Veltic numéro 6. On risque donc bel et bien un Revival de la cuillère "minnow" au printemps.
Enfin j'ai fait le plein de cuillères vintage, un investissement intelligent tant ces petites ferrailles s'avèrent souvent indispensables pour éviter la bredouille dans mon terroir désastreux. Bref, moi qui étais venu pour ne rien acheter, je ne peux que constater une fois encore mon échec public et implacable.
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