mercredi 7 février 2024

Evolution, piège à cons

Depuis le cambrien et son explosion non maîtrisée, je suis avec méfiance la notion d'évolution. Alors, oui, certes, bon d'accord, des esprits chagrins ergoteront sur le fait que le biotope enclavé du vignoble m'a poussé dans les bras rabougris de la réaction depuis que j'ai quitté l'enivrante noblesse paysagère des open-fields beaucerons. Ces minables ne peuvent concevoir que j'ai trouvé un domaine digne d'intérêt pour sublimer les moments perdus de la fermeture. L'astronomie, une source inépuisable de bienveillance disruptive que j'explore en dévorant avec gourmandise les vidéos tiktok des maitres de la discipline, Johannes Kepler, Paco Rabanne, Cyril Lignac...



Je travaille de surcroît comme un bagnard sur un synopsis exigeant. Une histoire d'amitié sur fond d'affairisme, de fusillades et de poursuites en traction avant. Stavisky & Hutch que ça va s'appeler si ces baltringues de France Télévision se décident enfin à arrêter l'acharnement thérapeutique et à lourder Derrick.



Oui, vous le savez bien, un tardigrade, c'est gentil, résilient, imperméable à la critique sans avoir nécessairement besoin d'ingurgiter douze mojitos banane après le dîner, sans compter qu'ils sont statistiquement très peu impliqués dans les accidents de trottinettes électriques, la chasse traditionnelle du ragondin à la pelleteuse et les réunions de syndic. Certes, j'ai déclenché bien des jalousies morbides par mon succès dans le lancement de la randouillette, ce sport de plein air alliant gastronomie et dépassement de soi. Même si ce fâcheux malentendu qui m'a vu être poursuivi d'un mocassin à gland vindicatif par les adhérents du Rotary Club rambolitain brandissant force torches et moult clubs de golf a tempéré quelque peu mon enthousiasme jusqu'ici total et sans nuage.






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