vendredi 26 janvier 2024

Un sevrage inévitable

Oui, oui, oui et re-oui. Elle arrive, elle se faufile en coulisse, elle est là. La Fermeture, celle qui nous frustre tant, sous la pluie, dans la froidure, à peine adoucie par quelques fugaces journées de pêche de la truite. Février est un mois maudit, une incongruité cruelle dont seules quelques journées ensoleillées peuvent nous redonner le sourire (malgré ce qu'elles impliquent au fond question réchauffement climatique) en traquant toute honte bue l'ablette en fleur à la mie de pain. Mars, comme évoqué plus haut, nous sert d'exutoire, à la recherche des truites d'élevage (étant donné que les "premiers écologistes de France" ont définitivement réglé par leur amour immodéré des produits phytosanitaires et de l'irrigation estivale le devenir des farios des rivières de plaine...). Avril, mois de l'espoir, risque de me voir ressortir la canne à mouche s'il fait beau quelques jours d'affilée, sait-on jamais. En attendant, il va falloir s'armer de patience, comme chaque année.

Pour 2024, j'ai prévues aussi quelques entorses significatives à ma morne routine d'enclavé cacochyme du vignoble. Les bolcheviques semblent avoir revues leurs ambitions de sabotage des transports à la baisse, il est donc envisageable que je consacre quelques dimanches à la recherche sportive du gobie en flaques mais tempérez votre enthousiasme, les desperados de Sud Rail, la vapoteuse entre les dents, n'ont peut être pas poussé leur dernier soupir.

Quand bien même les partageux couperaient les routes en me condamnant ainsi à pêcher local, j'ai tout prévu. Cannes de bourrin, moulinets de Forts des Halles, paquet de Frolic et allez-hop, accroche-toi Jeannot : silures et carpes d'en bas du château se préparent des réveils difficiles.

Par contre, il va de soi que je vais ramasser pendant ce sinistre trimestre toutes les heures supplémentaires possibles et imaginables, foi de stakhanoviste autoroutier. Oui, vous l'aurez lu ici en premier, je tiens à travailler plus pour... Heu, oubliez ça, je viens de me rendre compte de mon erreur.

Bref, une fois de plus, voici un étalage de bonnes résolutions, enfin de résolutions, bon si vous voulez, de vagues projets qui ne se concrétiseront pas ou peu mais on a bien le droit de rêver ? Non ? Ah merde.




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