Depuis quelques semaines, vous l'avez peut-être remarqué si vous avez mis le museau hors de votre congélateur, les vagues de chaleurs se succèdent avec une régularité inquiétante pour qui refuserait jusqu'à l'hypothèse que Donald J. Trump puisse s'être un jour avancé un peu aventureusement sur un sujet dont il aurait eu du mal à maîtriser la nature. "La planète brûle et nous regardons ailleurs" comme l'a si bien dit jadis cet amateur de têtes de veau vinaigrette qui ne dédaignait pas, entre deux détournements de fonds ou résurrection d'électeurs, se livrer à des matchs de catch impromptus avec la police de Jérusalem sans que cela l'empêche de se voir réélire avec un score de président-dictateur-général africain sortant. On n'en refera plus des comme lui. Snif, monde cruel... Histoire de réduire un peu nos propres émissions de CO2 ainsi que de bénéficier d'un endroit où pêcher aux leurres lorsque nos disponibilités sont trop réduites pour partir raisonnablement explorer la jungle glyphosatistanaise, j'ai eu l'idée saugrenue d'aleviner de la perche dans notre spot à gardons à deux pas du domicile. Il ne restait plus qu'à aller chercher la matière première !!!
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Le Roi de la Baballe est aussi un chien de pêche d'élite, faut pas croire !!! |
Devant la fournaise post-méridienne annoncée, c'est donc de bon matin que j'ai embarqué Tic & Tac dans notre guimbarde fétiche afin d'aller pêcher un petit secteur peu profond mais riche en perchettes tout en permettant à notre molosse favori de se livrer à quelques facéties aquatiques dont il a le secret.
Passons sur les péripétie inhérentes à cet exercice classique qu'est la traque dominicale de la perchette en compagnie du trio diabolique. Grâce à un petit shad blanc KESFishing et l'imitation aliexpress du X30 Megabass, notre forfait est rondement accompli. Nous avons notre quota de perchettes avant que sonnent les douze coups fatidiques de midi.
Le retour et l'alevinage se sont déroulés sans problème ni mortalité piscicole. Les perches ont désormais un nouvel habitat bien fourni en gardonneaux, elles devraient vite trouver leurs marques, les petites coquines. Il ne nous reste plus qu'à attendre les premiers frimas de l'automne pour savoir si notre tactique a fonctionné. Wait and see.
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