vendredi 13 septembre 2019

En attendant les fastes automnaux...


Cela fait déjà une semaine que, délaissant les berges apaisées du marais, j'ai regagné le pandémonium francilien et ses horreurs routières, architecturales et atmosphériques. Pour le moment, me réhabituant péniblement à cet environnement inapte à l'expression de l'introspection bucolique la plus timide, la pêche à la ligne reste un rêve lointain...


C'est bel et bien quand on ne peut profiter à quelques minutes de marche d'un peu d'eau peuplée de poissons bien disposés, au moins la plupart du temps s'entend, que nous apparaît toute l'étendue du bonheur que peut nous procurer une pratique décontractée de la chose halieutique.


En attendant les fastes automnaux, suffoquant sous les particules fines triomphantes en ce début d'été indien, je continue à tenir bon, les prémolaires aussi serrées qu'un budget de chômeur en fin de droit, convaincu contre tout espoir crédible que le meilleur de la saison de pêche reste encore à venir...


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