lundi 9 juillet 2018

Coup du soir caniculaire

La sortie débute par un chevesne pris au crankbait aliexpress à 40 centimes équipé par mes soins d'un hameçon simple sans ardillon et de deux yeux surdimensionnés donnant au leurre un faux-air de lapin pris dans la lumière des phares...
Au terme d'un week-end industrieux, alors que, ruisselant d'une sueur âcre de déshydraté chronique, je pensais en toute bonne fois passer une énième morne soirée à somnoler en ma tanière, j'ai su avec une surprenante énergie secouer le cocotier de ma fainéantise légendaire. Un petit coup du soir en ultra-léger sur un des cours d'eau des environs, ça ne se refuse pas, voyons… Après des débuts assez poussifs, un chevesne récompense ma volonté de défier l'insolation. Ouf, je ne suis pas sorti pour rien. S'en suivent alors quelques coupables tâtonnements chronophages, innovations dilettantes et autres approximations fleurant l'amateurisme consternant avant que je ne découvre triomphalement (et cela en faisant preuve d'une incontestable humilité^^) le pattern à pin's du soir : le "Towadali". Ah ben ça, dis-donc... Quelle surprise !!!

Le grand retour du "Towadali"... Destiné aux chevesnes d'un radier campagnard, il aura finalement décimé les bancs de perchettes vu la baisse rapide des niveaux d'eau qui ont sans doute fait dévaler au loin les gros cabots...
C'est le carnage sur les perchettes. J'ai la chance de pouvoir relâcher les prises sur le bassin en amont donc ça s'enchaîne sans trop de fioritures. Par contre, la rivière est plus basse qu'en juin et donc, sans trop de surprise, les perches ne sont pas énormes. Je réussis d'ailleurs à battre mon record de la plus petite perche au leurre de surface mais elle se décroche avant la photo. Tragique évènement qui me condamne implacablement aux yeux du grand public (et ce pour l'éternité)  à rejoindre l'abominable cohorte des mythomanes halieutiques 2.0...
La Cybèle au crépuscule… Un plaisir de connaisseur^^...
Après avoir testé pêle-mêle le T-Pivot qui me ramène quelques perchettes et un petit bass, une cuillère vintage n°1 qui, outre la valise réglementaire de petites zébrées, me permet de toucher enfin un bass correct (mais de le décrocher… En UL, avec ardillons écrasés, ce sont des choses qui arrivent…) et l'ondulante miracle (une seule perche, comme quoi…), je sors l'artillerie lourde au crépuscule : une Cybèle n°2 venue du Maillochistan...
Et hop !!! Le "gros" de la troupe est piqué dans les arrêts de jeu (aka "Mosquito Time"...) toujours à la cuillère Cybèle.
Baptisée du nom d'une antique déesse de la fertilité et de la nature sauvage ; au temple originel se tenant jadis sur les berges  du fleuve Gallos dont les eaux, paraît-il, rendaient fou l'inconscient dipsomane assez assoiffé  pour en mettre dans son vin ;  cette cuillère, elle-même d'un certain âge, m'a permis de supporter assez longtemps le véritable calvaire que m'ont fait endurer les moustiques grâce aux poissons qu'elle a fait réagir sur le dernier spot testé (et qui pourtant est plus que fréquenté à la belle saison…). De là à ce que j'en devienne un zélé zélateur, il y a quand même un monde vu les critères usuellement requis pour exercer de plein droit son culte^^…




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