vendredi 6 juillet 2018

Aux ambitions contrariées...

Je le savais pourtant bien. Les séries sont faites pour se terminer. Sauf évidemment "Plus belle la vie",  qui ne fait au fond que  confirmer en mode interminable ; à peine amoindris par les cigales, les apéritifs anisés et les turpitudes méridionales tumescentes les plus inavouables ; les pires coups de cafard de Schopenhauer. Un jour ou l'autre, les cartons de perches à répétition s'interrompent et on repique au morne désespoir du quotidien  halieutique ligérien. A mon humble décharge, il faudrait tout de même apporter l'élémentaire précision que j'ai été contraint et forcé de passer d'un plan pêche s'éternisant jusqu'en fin de soirée à une sortie-express en plein cagnard. La faute à mon infortuné chat victime d'un collègue hargneux et opéré en urgence à la clinique vétérinaire du coin… Heureusement pour mon pauvre matou pacifiste qui reste toutefois traumatisé par la violence dont peuvent faire preuve certains de ces congénères capables à certaines occasions de s'abaisser au niveau de méchanceté d'un être humain.

De mon côté, entre le dépôt de la bête et sa récupération, j'ai bénéficié d'une pauvre paire d'heures qui m'a donnée l'occasion rêvée de  définitivement ruiner mon moulinet "Loire" (tout en sauvant la douille sur un brocheton de 25cm à l'Aglia Comet n°4... Toujours la grande classe^^). C'est là, alors que je contemplais, hébété, le désastre, que j'ai pu me féliciter de la fainéantise m'ayant poussé à laisser le matos UL dans le coffre. Un rapide détour par Jussie-Park, une destination de secours, m'a permis de piquer quelques perchounettes capables de me consoler d'avoir exposés mes frêles mollets blafards à la rude caresse des ronces, orties et autres  rayonnements solaires implacables avant d'aller embarquer le malade et sa disgracieuse collerette vers une convalescence idyllique remplie de grosses siestes, de miaulements capricieux et donc de boîtes de première qualité^^…


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