jeudi 14 juin 2018

Speedfishing de décrue


On a pas un métier facile. Ah ça non, pour sûr mais on fait aller. Après un lundi qui nous a permis d'exploser les records de pluviométrie du secteur, il allait de soi que les rivières, y compris le petit bief miraculeux de dimanche, risquaient de tirer un tantinet sur la bouillasse en cette fin de semaine. Pourtant, mû par cet irrépressible besoin de pêchouiller un peu avant un week-end dédié au chronophage footballistique de haute-volée, je me suis aventuré à défier la bredouille dans ces eaux de début de décrue...
Je ne suis pas déçu en arrivant au bord de l'eau. La végétation rivulaire couchée au sol, encore engluée de vase humide, témoigne de façon impressionnante de la vitesse et de la hauteur de la montée des eaux. La décrue a été toutefois pratiquement aussi rapide que la crue. La rivière a regagné son lit et si son eau est toujours bien teintée, on sent que dans quelques jours, tout sera rentré dans l'ordre, sauf nouvelles précipitations dantesques bien entendu...
En attendant ces jours meilleurs, force est tout de même d'avouer qu'elle est bien cradingue la flotte. Il me faudra insister lourdement aux endroits stratégiques pour en premier lieu sauver la bredouille avec les inénarrables kikis bass toujours prêts à rendre service en se faisant clouer la lippe et dans un deuxième temps, leurrer quelques perches chafouines. Une nouvelle fois, ce sont des leurres souples aliexpress, dont un petit shad de 9 cm phospho fort sympathique au demeurant, qui ont forcé la décision. A l'opposé, les Hazedong Shad Megabass, les Rockvibes Reins et les Arawuna Pontoon 21 ne m'ont rien rapporté, les veules. A vous dégoûter du somptuaire...


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