Bénéficiant de deux heures de libres en ce début d'après-midi maussade, je me suis empressé de descendre au bord de l'eau afin de tester quelques nouveaux leurres souples. Hélas, l'eau est encore un peu trop trouble sur le spot que je comptais ratisser. Fort heureusement, j'avais un deuxième combo dans le coffre, le XUL de sinistre mémoire. Cependant, je n'ai pas encore pu remettre la main sur ma boite à chevrotines de faible grammage et cela m'a limité pour ma pêche de bordure au petit shad. En effet, il ne me restait qu'une seule tête plombée maison correspondant aux exigences du jour !!!
Car il fallait pêcher léger de chez léger pour connaître quelques touches peu déterminées. Les poissons étaient calés en bordure, dans très peu d'eau et seule une approche feutrée, du niveau d'un sioux rentrant plein d'eau de feu à 5 heures du matin et ne voulant pas perdre des plumes en déclenchant la colère de sa squaw, si vous voyez ce que je veux dire, était efficace. J'ai aperçu quelques chevesnes très corrects mais ils m'ont snobé, ces salopards
Au bout d'un bon moment, j'ai fini par ferrer au coin d'un amas de bois un poisson plus combatif : un rotengle vorace !!! Il semblerait bien finalement que ça commence à vouloir faire du lard pour passer sereinement un hiver hypothétique. Je n'ai pas vu la moindre perchette mais cela ne veut pas dire grand chose car à la perte de mon unique tête plombée adaptée, j'ai changé d'option.
En effet, je suis parti vers l'amont essayer quelques trous au montage Cheburashka. Cela dit, je n'ai pas insisté des masses, il pleuvait et ça ne mordait pas. D'autre part, la rivière est encore salement basse malgré les pluies et on est tout de même mi-décembre...
Voila donc ma contribution du jour à la glorieuse histoire du pinsage amateur. Passable, peut mieux faire.



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