On ne peut décemment pas considérer ce mois de mars comme torride. Le froid est revenu nous poignarder dans le dos tel un spadassin gominé au regard fuyant, portant fièrement chapeau à plume, fraise et collants moule-burnes tout droit sorti d'un film de capes et d'épées sentant bon le gros Nanard des Fifties. Gelées nocturnes et vend du nord, la recette idéale pour des bredouilles givrantes, on connaît les précédents.
Pourtant, en début d'après midi, au lieu de me plonger dans un polar scandinave écrit par un dépressif pour des dépressifs, je me suis fait salutairement violence et me suis transporté sur les rives d'une petite rivière vendéenne.
Sans surprise, les Tanta étaient de la partie et m'ont permis de ne pas finir bredouille. Ce qui était loin d'être gagné vu la météo alternant gaiement chutes de neige fondue et soleil radieux sous un petit vent de noroît apte à faire frémir mes mains délicates.
On ne va pas se raconter d'histoires, ce n'était pas un festival de touches non plus. D'autant plus que je n'ai pas pêché si longtemps que ça, à peine une heure en fait, car mon téléphone a sonné pour m'envoyer inscrire quelques heures supplémentaires à mon déjà glorieux palmarès.
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